C’est un nouveau rapport qui vient d’être publié par le Wall Street Journal, et il fait froid dans le dos. Selon le média américain, Bobby Kotick, l’actuel PDG de l’entreprise était au courant des agissements toxiques de certains de ses salariés dans l’entreprise, et ce, depuis “des années”. Un retournement de situation pour l’homme d’affaires, qui jusqu’à présent avait toujours nié avoir la moindre connaissance des faits.
Robert Kotick savait
Toujours selon le Wall Street Journal, le PDG de Blizzard aurait, en plus d’être au courant de certaines affaires, joué un rôle important dans la protection de la culture toxique qui régnait au sein de l’entreprise. Dans l’article publié hier, on découvre aussi qu’il aurait lui-même trempé dans une affaire de harcèlement, impliquant des menaces de mort et son assistante. Affaire qui aurait finalement trouvé son issue en dehors des tribunaux.
En 2017, le journal rapporte aussi le cas du co-directeur de Treyarch Dan Bunting, accusé de harcèlement sexuel. Alors que les ressources humaines avaient pris la décision de le licencier, Bobby Kotick a fait annuler cette sanction, en faisant directement appel au conseil d’administration de l’entreprise. Dan Bunting démissionnera finalement quelques années plus tard, après les révélations du Wall Street Journal cet été.
Les salariés réclament justice
Alors que plus de 500 plaintes ont déjà été déposées contre Activision, pour des faits allant du harcèlement sexuel à l’intimidation, en passant par les agressions, la direction d’Activision a déjà réagi aux nouvelles révélations “trompeuses” du Wall Street Journal, tout en indiquant rester “confiant dans le leadership de Bobby Kotick”.
De leur côté, les salariés ne voient visiblement pas les choses de la même manière. Alors que J. Allen Brack avait été contraint de quitter la direction de Blizzard suite aux premières révélations sur l’entreprise, certains employés réclament désormais la démission de Robert Kotick. Une vague de manifestations et de grèves a d’ailleurs été annoncée pour porter ces nouvelles revendications.
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