Depuis ce lundi 15 novembre, la ville de Paris a pris plusieurs mesures fortes en ce qui concerne la réglementation des trottinettes électriques en libre service. La vitesse de ces dernières va être abaissée à 10 km/h dans plus de 700 zones de la capitale. Une vitesse qui va donc être divisée par deux dans ces zones, de quoi allonger le temps de trajet des utilisateurs, bien malheureux de la situation.
Mais attention, petite subtilité dans la règle, ce ne sont pas toutes les trottinettes électriques qui vont être limitées dans ces zones. En effet, seuls les modèles de location proposés par les marques Lime, Dott et Ter sont touchés. Les trottinettes que monsieur tout le monde possède ne sont pas concernées par cette nouvelle réglementation, ces dernières étant toujours soumises à la même réglementation.
En ce qui concerne les trois opérateurs, ces derniers ont annoncé dans un communiqué commun les raisons qui ont justifié le choix de ces zones. Selon eux, ces parties de la ville sont des « lieux à forte pression piétonne comme les parcs, jardins, rues aux écoles, parvis de mairies, lieux de culte, rues piétonnes ou très commerçantes ».
Des changements oui, mais il en faudra encore plus
L’annonce précise également que cette réglementation, pour le moment général, pourrait être adaptée en fonction des besoins précis de chacune des zones par la Mairie de Paris ou les mairies d’arrondissement.
Pour le moment, les 700 zones concernées par cette nouvelle limitation de vitesse concernent surtout des grands lieux parisiens très fréquentés, aussi bien par les citadins que par les nombreux touristes. Les jardins du Luxembourg, les Invalides et les Tuileries font notamment partie de la longue liste.
Mais malgré cette réglementation de taille, la Mairie de Paris assure que « le compte n’y est pas » et demande aux trois acteurs de prendre encore d’autres mesures dans les prochains mois afin de limiter le plus possible les risques d’accident. Pour le maire adjoint de la Mairie de Paris en charge de la question des transports, « le travail n’est pas fini », et il ne s’agit ici que d’un « premier pas » qui devrait encourager les sociétés en charge de la mise en libre-service de ces trottinettes de développer encore plus leur offre et proposer des solutions encore plus sûres sur ces zones à haut risque.
Si vous êtes francilien et souhaitez éviter de ralentir dans ces « slows zones » il ne vous reste plus qu’à utiliser votre propre trottinette, seule solution pour passer, pour le moment entre les gouttes.
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En gros elle tente de casser le marcher en rendant l’offre de location de trottinettes moins attractive. Après avoir fait dépenser des sommes astronomiques à ces boites pour répondre à des contraintes sur le matériel, elle fait tout pour que ces sociétés disparaissent.
Je suis contre les trottinettes (ou plutôt contre une grosse partie des utilisateurs qui ne respectent rien ni personne) mais je trouve le procédé vicieux de la part de la mairie parisienne.