Dans la science-fiction il est souvent représenté des héros capables de respirer aisément sur toutes les planètes qu’ils explorent. Une utopie cinématographique qui est à l’opposé de ce que sait la science aujourd’hui en ce qui concerne l’atmosphère des différents corps célestes qui nous entourent. Mais respirer sur une planète autre que la Terre n’est pas un défi impossible à relever pour autant. Dans son objectif de conquérir la Lune en 2025 avec les missions Artémis, la NASA travaille avec l’ÉSA et l’agence spatiale australienne a trouvé la meilleure façon de trouver des ressources sur la Lune.
Et finalement la solution pourrait être sous nos yeux depuis le début. En effet, les différentes agences spatiales assurent que le régolithe, cette fine poussière qui recouvre la surface de la Lune et que l’on trouve en abondance sur cette dernière, est en réalité la source principale d’oxygène de notre satellite. Via des oxydes de fer, des atomes d’oxygène sont capturés par centaines dans cette poussière et ils seraient possibles de les utiliser afin de respirer.
Une excellente nouvelle pour les agences spatiales qui prévoient de coloniser la Lune dans les prochaines années. Cette dernière ne pourra pas se faire sans une grande quantité d’oxygène, et s’il est possible de l’extraire directement du sol lunaire, la question des ressources pourrait être bien plus simple qu’elle ne l’est actuellement. En effet, l’hypothèse privilégiée aujourd’hui est de transporter depuis la Terre les quantités d’oxygène nécessaire à un tel voyage. Ce qui aurait pour conséquence d’alourdir fortement la fusée lors du décollage et donc de rendre ce dernier plus difficile et plus coûteux.
Quelle quantité d’oxygène sur la Lune ?
Mais selon les dernières études en date à ce sujet, il ne serait pas nécessaire d’emporter de l’oxygène sur la Lune. Le sol de cette dernière en regorge déjà. Le régolithe lunaire serait composé à 45 % du précieux gaz, ici sous une forme solide, à l’échelle atomique. Or, le régolithe est présent dans des quantités démesurées sur la Lune, de quoi permettre à des astronautes de respirer sans le moindre problème sur des périodes de temps très longues. Les chercheurs estiment qu’un mètre cube de régolithe devrait contenir pas moins de 630 kilogrammes d’oxygène pur. De quoi respirer pendant deux ans sans se soucier une seconde du recyclage de ce dernier.
La présence de l’oxygène dans le sol lunaire pourrait donc être la clé de voûte de la colonisation de notre satellite. En effet, les calculs les plus poussés assurent que les ressources lunaires seraient capables d’héberger les 8 milliards de personnes qui vivent aujourd’hui sur Terre pour environ 100 000 ans. En plus de cet oxygène nouvellement trouvé dans le sol lunaire, ce dernier pourrait également regorger d’eau liquide, un cocktail qui semble parfait pour abriter la vie.
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Bien ! Allons tous sur la Lune ! … pour laisser la Terre respirer ! 😉
Et on va bouffer quoi 0endant 100 000 ans ?? Hahah faut éviter ce genre de projection ridicule .. l humanité entière sur la lune mdr
La lune abriter la vie?!
Il fait 120°C au soleil, -170°C à l’ombre….
on nous prend vraiment pour des imbéciles
Vos réactions sont vraiment primaires, la question de fond c’est comment organiser, gérer, un modèle de société (quel qu’il soit) avec une accélération du développement démographique sur notre planète alors que l’on épuise nos ressources et que les modélisations d’urbanisme nous montrent les limites de notre développement.
Ces questions aux qu’elles nous devons répondre sont les enjeux que nous devons affronter pour nos descendants… Pour futures générations.
Regardons plus que nos écrans et le bout de notre nez.
Il est urgent de contredire de telles analyses qui se fondent sur l’idée que la technologie sera toujours capable d’offrir des solutions aux problèmes. C’est bien le cas ici, la faisabilité d’extraire de l’oxygène de la régolithe lunaire n’étant évidemment pas encore démontrée. Mais surtout, une telle approche n’est rien d’autre qu’une fuite en avant démoniaque qui in fine ne fera que déplacer le problème, de la Terre à la Lune.
Nous nous heurtons aujourd’hui sur Terre aux méfaits d’un modèle économique fondé sur l’exploitation des ressources et la production de déchets selon un modèle linéaire qui court à l’effondrement (changement climatique, érosion de la biodiversité, agriculture industrielle, etc…). L’exporter sur la Lune se heurtera immanquablement aux mêmes impossibilités. L’unique solution véritablement durable, sur Terre comme ailleurs, consiste à reconstituer une biosphère, ou la respecter quand elle existe déjà, c’est à dire un écosystème qui entretient le vivant sur le long terme grâce aux nombreuses symbioses entre les espèces qu’il abrite et qui caractérisent son fonctionnement. S’agissant de l’oxygène, dans l’écosystème ce sont les plantes qui le fabriquent en recyclant le CO2 que les autres espèces partenaires génèrent en respirant. L’écosystème transforme et recycle, il est la clé véritable et durable du vivant depuis l’origine. Voir à ce sujet l’ouvrage à paraître chez L’Harmattan de F. Bréchignac et L. Cauvin “L’écosystème, la dimension négligée du vivant”.
Avant de regarder aussi loint, pourquoi baisser les bras pour notre terre, elle n’est pas morte
Au lieu de tous ces milliards dépensé pour la lune, mars, ….
Au nom de la gloire …….. La course au pouvoir
Il y a temps de chose à faire sur terre
Tant de personnes qui n’ont pas à manger
Heureusement il y a encore des bénévoles, des personnes qui cherches à aider les autres
Et non ces multimilionnaires que l’on nous bassine à longueur de tant, a savoir qui a la plus grosse…. Fortune
S’ils pouvaient regarder notre misère
Ça va être prison pour des prisonniers comme dans des films’
Total recall