Rolls Royce vient de se lancer dans un pari fou : le nucléaire

Quand on évoque le nom de Rolls-Royce, la première image qui vient en tête à beaucoup de personnes, c’est celle d’une voiture de luxe, dans le pure style britannique avec son logo reconnaissable entre 1000. Mais il serait fou de penser que la firme anglaise ne se résume qu’à ça. En effet l’histoire de Rolls-Royce est bien plus riche et les différents modèles vendus par la gamme vont bien au-delà de la simple voiture de luxe.

Loin de tout ça, Rolls-Royce c’est aussi des moteurs d’avions, qui ont notamment équipé une partie de l’aviation anglaise durant la Seconde Guerre mondiale. Mais la marque, malgré son passé prestigieux, travaille également à construire son avenir. Nous en parlions récemment alors qu’elle venait de faire une démonstration de son savoir-faire en ce qui concerne l’aéronautique lors d’un vol d’essai de son prototype d’avion électrique.

Soucieuse de réussir sa transition écologique, Rolls-Royce mise de plus en plus sur l’électricité pour ses appareils, une énergie que la Holding à la tête de l’historique constructeur compte bien développer elle-même. En effet, Rolls-Royce a fait l’annonce de sa volonté de se lancer dans le nucléaire.

La marque devrait donc travailler dans les années à venir avec différentes sociétés déjà présentes dans ce domaine d’activité afin de parfaire son savoir et ses connaissances sur le domaine.

Une annonce pas si surprenante

En réalité, le choix de Rolls-Royce de se lancer dans le nucléaire s’explique de multiples manières. Tout d’abord il faut bien avoir à l’esprit que les voitures ayant le logo Rolls-Royce n’ont plus grand-chose d’anglais, et si le nom est toujours le même (pour des questions de prestige et de marketing) les véhicules sont eux conçus par BMW qui a racheté les droits de la marque à la holding du même nom dans les années 90.

Mais ce n’est pas avec l’arrêt des véhicules thermiques, qui sont la partie émergée de l’iceberg, que les employés de Rolls-Royce se sont retrouvés au chômage. En effet, la marque dispose de très nombreuses filiales, dont plusieurs qui travaillent sur les réacteurs nucléaires présents dans les sous-marins de l’armée britannique. Ce qui rend le lien avec la création de réacteurs civils bien plus évident.

Le lancement de ce plan d’action de Rolls-Royce devrait être financé par un chèque de 600 millions de dollars. Près de la moitié proviennent des États-Unis et de l’entreprise Exelon, déjà experte dans ce domaine. Le reste vient du gouvernement britannique à hauteur de 280 millions de dollars, l’entreprise en elle-même fournissant 70 millions de dollars depuis ses propres économies.

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