À l’heure où l’élevage animal est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre de la planète, la culture de viande artificielle s’impose comme une solution de plus en plus viable pour la planète. En marge de Beyond Meat, Impossible Food ou Planted, qui veulent réduire notre consommation de viande animale avec des substituts végétaux, certaines start-ups s’intéressent aujourd’hui à l’impression 3D de vraie viande en laboratoire. Contrairement aux alternatives végétariennes, cette solution repose sur la culture de cellules souches animales, à partir desquelles il serait possible de recréer de véritables morceaux de viande plus vrais que nature.
Déjà expérimenté par plusieurs entreprises, comme les Israéliens de Future Meat ou une équipe de chercheurs japonais, qui est récemment parvenue à imprimer un steak de bœuf Wagyu, le processus d’impression de viande en 3D passe aujourd’hui à l’échelle industrielle : Upside Foods est en effet la première entreprise au monde à avoir ouvert une usine entièrement consacrée à la viande artificielle aux États-Unis. Étendue sur près de 5000 m², la société a ouvert ses portes le 4 novembre dernier en Californie, et ambitionne désormais de produire 23 tonnes de fausse viande par an. À long terme, Upside Foods espère atteindre les 180 tonnes annuelles, et ainsi dépasser Future Meat, qui est déjà passé à l’étape supérieure. Un projet ambitieux, mais qui sera loin d’être suffisant pour subvenir au 1,55 million de tonnes de viande consommée chaque année rien qu’en France.
Le prix et l’éthique ?
Initié en 2013 à Londres, le premier steak artificiel avait coûté plus de 285 000€ à mettre au point. Aujourd’hui, les recherches permettent de drastiquement réduire les coûts de production : 110 grammes de faux blanc de poulet Future Meat ne reviendraient qu’à 4$, soit à peine quatre fois plus cher que du poulet classique. Le premier défi d’Upside Foods sera donc de réussir à s’aligner sur un marché de plus en plus concurrentiel, pour séduire un public peu enclin à faire des efforts sur le prix de sa nourriture. Accusée d’être pauvre en nutriment et en goût (car composée majoritairement de cellules musculaires), la viande 3D peine encore à convaincre.
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Non merci pas question de manger ce truc que même un rat de voudrait manger.
Moi je serai ravi d’en manger. !!!
Production plus près des zones urbaines et plus de poulets en batterie, ferme des milles vache ou zone d’horreur pour les cochons !
À et on évitera aussi aux pauvres animaux d’être élevé dans un pays, pour être abattu dans un autre, transformé dans un troisième et vendue encore ailleurs.
Cela ne m’empêchera pas de prendre plaisir à manger un steak de bœuf élevé dans des prairies !
Vous dites nimp là, à aucun moment il y a un procédé d’impression 3d, c’est quoi ce mélange ?
Culture de cellules (souche, comme vous le précisez justement) mais c’est tout, point.
Soleil vert…les humains sont de grand malades
Je préfère rester végétarienne !!!