La tentation était forte de vouloir comparer les puces M1 Pro et M1 Max d’Apple avec la 12e génération des processeurs Intel dédiés aux ordinateurs de bureau, que le fondeur a présenté il y a quelques jours. Certes, les dernières puces d’Apple motorisent des ordinateurs portables, en l’occurrence les MacBook Pro 14 et 16 pouces. Mais il se murmure qu’elles pourraient intégrer de futurs iMac et Mac mini, des machines de bureau donc.
Intel fait mieux, en consommant plus
La comparaison a donc du sens, et à en croire les premiers benchmarks, elle tourne au profit d’Intel. Les résultats obtenus avec Geekbench 5 montrent que les nouvelles puces « Alder Lake » sont globalement 1,5 fois plus puissantes que les M1 Pro et M1 Max en performances multi-cœur. La version Core i9 de cette 12e génération affiche ainsi un score de 18.500, contre 12.500 en moyenne pour les puces d’Apple.
Le haut de gamme d’Intel se montre bien plus rapide que que ses concurrents de Cupertino. Néanmoins, et c’est une nuance très importante, le Core i9 a besoin de beaucoup plus d’énergie pour fonctionner : de 125W à 241W avec le Turbo Boost, contre 30W de base pour le CPU des M1 Pro/Max qui peuvent monter jusqu’à 90W avec le CPU et le GPU actifs, selon les tests.
Les premiers benchmarks pour le Core i7 de cette génération montrent aussi des résultats supérieurs aux nouveaux systèmes-sur-puce M1, mais là aussi avec une consommation électrique plus importante. Apple n’a jamais dit que ses puces iraient plus vite que la concurrence, par contre le constructeur s’est engagé sur un ratio performances/consommation de pointe et pour le moment, le pari est réussi. Intel lancera la commercialisation de sa nouvelle génération de Core au début de l’année prochaine.
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