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Réchauffement climatique : la Terre pourrait gagner six degrés si nous ne faisons rien

Le réchauffement de la planète est inévitable, les scientifiques essayent aujourd’hui de mesurer à quel point ce dernier pourrait changer notre façon de vivre sur Terre.

La COP26 vient d’ouvrir à Glasgow en Écosse. L’occasion pour les gouvernements de tous les pays du monde de se réunir et de trouver ensemble une solution, du moins essayer d’en trouver une, pour lutter contre le réchauffement climatique. Car la situation est de plus en plus préoccupante. Régulièrement les rapports du GIEC tirent une énième sonnette d’alarme sur la catastrophe climatique qui est en cours, sans que des actions d’ampleur ne soient vraiment prises.

Dans le dernier numéro de la revue Atmospheric Science Letters, des chercheurs du monde entier ont essayé de mettre en place une nouvelle génération de modèles climatiques. Cette base d’étude doit permettre aux scientifiques de demain de prédire avec plus de précisions où les « extrêmes » de chaleur vont se produire afin de limiter les effets de ces derniers sur l’environnement et l’espèce humaine. L’étude propose quatre modèles plus ou moins optimistes sur l’évolution climatique de notre planète.

Dans les deux premiers, les scientifiques espèrent que les engagements pris à Paris il y a 5 ans lors de la Cop21 seront tenus et que le réchauffement climatique sera ainsi maintenu sous les 1,5 ou 2 degrés d’ici à 2100. Une situation qui est loin d’être parfaite, mais qui semble être la meilleure option dont l’espèce humaine dispose encore. Dans le troisième modèle, les efforts pris par les différents gouvernements du monde entier ne sont pas suffisants et la température continue de monter atteignant +3 degrés.

Des événements extrêmes tous les ans ?

Les scientifiques pensent alors que ce sont les zones continentales, notamment l’Europe du Sud et les territoires asiatiques, qui seront les plus touchées par cette hausse de température. Enfin dans l’hypothèse la plus pessimiste, les efforts pris sont très insuffisants et aucune action d’ordre mondial ne vient contrer le réchauffement climatique, la température monte alors de six degrés d’ici à la fin du siècle.

Les scientifiques expliquent que dans le modèle le plus probable (+3 degrés) les extrêmes chauds, comme la canicule de 2003, qui interviennent tous les 10 ans aujourd’hui environ pourraient être 8 fois plus courants à la fin du siècle. Avec un tel réchauffement, les effets de ce dernier rentreraient dans un cercle vicieux inarrêtable. Dans le modèle où le réchauffement est limité à 1,5 degré, idée qui est aujourd’hui la moins probable, ces « extrêmes » chauds comme ils sont baptisés par les chercheurs ne surviendraient « que » trois fois plus souvent qu’aujourd’hui. Certaines parties du globe pourraient néanmoins vivre des périodes de très fortes chaleurs tous les ans.

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4 commentaires
  1. cette histoire est bizarre tantôt c’est 1,5 et maintenant 6 .En fait ils ne savent pas.Ils moulinent et ils font peur aux gens .
    Avec 7milliards d’habitant ,la famille royale qui gueule contre la conquête spatiale alors que dans son propre pays elle autorise la pratique du fracking en sachant que c’est hyper destructeur pour la planète …
    Si on ne va pas sur Mars ,coloniser d’autres planètes c’est 11 milliards d’habitants et ça ne fera que croître jusqu’à ce que la situation explose .

  2. Déjà l’an prochain on va avoir un souci lié au covid indirect. Ca va explosé avant 2030 faut pas attendre plus tard. Tension social à foissons

  3. Le GIEC est une organisation payée des millions par les politiciens de tous les pays…
    Ils n’écrivent que ce que les pays veulent entendre et montrer aux gens.
    Relisez le rapport du GIEC de 1990 (trouvable en ligne), ils annonçaient à l’époque 30 à 50 cm de montée des eaux à 2030…
    au plus haut, l’eau est montée d’a peine 4 cm à aujourd’hui…

    une question, comment les populations peuvent encore croire ces rapports ?
    On est tellement dans la “cancel culture” que l’on oublie de regarder notre passé…

  4. Dans le futur la limitation des naissances sera remise sur la table, c’est une certitude, alors pour combien de naissances maximum par couple, telle est la question ? Parce qu’il ne faut pas se leurrer, on n’y coupera pas.
    Attention cependant à ne pas vouloir jouer à Dieu comme l’on fait certains pays avec la règle de l’enfant unique.

    On ne pourra que ralentir l’effet de montée des eaux mais c’est une course contre la montre et la conclusion est inexorable.

    Le terrien a fait de la merde sur cette planète c’est une certitude, mais la planète vie et change. Le passé lointain le démontre le climat évolue de tel ou tel façon, c’est un challenge mais c’est à nous de nous adapter. Sans pour autant parler de sujets stériles comme le mix énergétique. On pourrait déjà imposer aux nouvelles constructions un toit de couleur blanc au mieux, enfin tout sauf noir.

    Il serait aussi grand temps de s’intéresser un peu plus à la vie de nos forêts, arrêtons de replanter des essences d’arbres après une coupe. Laissons la forêt se repeupler d’elle même. Encore une fois jouer à Dieu ce n’est jamais bon.

    Il serait aussi bien d’arrêter le goudron noir sur les trottoirs piétons lors de là constructions de nouvelles portions ou lors de modifications, un goudron blanc ou un béton clair est plus adapté.
    La chaussée c’est autre chose, c’est plus complexe avec le passage des véhicules.

    Et enfin et ça n’a rien à voir pour l’instant, mais pour nos enfants, nos descendants, Il serait bien que les modestes terriens que nous sommes à l’échelle de la galaxie accélèrent dans nettoyage des débris spatiaux.

    Comme quoi on peut parler réchauffement sans parler, mix énergétique, carburants etc. Mais les débats stériles sont aimés des politiques.

Les commentaires sont fermés.

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