Payer une Tesla en bitcoin a été brièvement possible entre les mois de février et de mai. Elon Musk a ensuite expliqué que le coût environnemental de la cryptomonnaie était trop important, un argument qui tombe sous le sens pour un constructeur automobile qui se rêve en acteur majeur de la transition écologique.
La question de l’environnement
Quelques semaines plus tard, le patron de Tesla revenait à la charge en mettant de l’eau dans son vin : Tesla pourrait de nouveau autoriser les paiements en bitcoin, si la crypto polluait moins. Elon Musk n’a cependant pas précisé de seuil en-dessous duquel il accepterait de rouvrir les vannes. L’entreprise semble préparer le terrain à la possibilité de payer de nouveau avec des cryptomonnaies.
Dans un document envoyé à la SEC, le gendarme financier américain, à l’occasion des résultats de son dernier trimestre, on apprend en effet que l’entreprise pourrait à l’avenir relancer la possibilité de transactions en cryptomonnaies. Il n’est pas spécifiquement fait mention du bitcoin, ni même d’autres jetons, mais la hausse vertigineuse des cryptos les plus en vue ces dernières semaines doit sans doute ouvrir bien des appétits au sein de Tesla.
Et notamment, bien sûr, chez Elon Musk ! En février, Tesla avait investi 1,33 milliard de dollars en achat de bitcoin, ce qui lui a permis de générer un retour sur investissement du même montant. L’entreprise, qui avait acheté 42.000 bitcoins au prix de 59.000 dollars l’unité à l’époque, était fin septembre à la tête d’un trésor de guerre de 2,67 milliards de dollars !
Reste à savoir quels cryptos Tesla pourrait autoriser pour acheter ses véhicules. Pourquoi pas le bitcoin ? Mais il faudrait alors que le minage du jeton soit moins polluant, à moins qu’Elon Musk se dédise. Le milliardaire a déclaré il y a quelques jours qu’il possédait dans son portefeuille personnel du bitcoin, mais aussi de l’ether et… du dogecoin, la crypto lancée à la blague mais qui connait un succès de plus en plus important.
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