La protection des enfants et adolescents est devenue une question essentielle pour les plateformes sociales. Il y a moins de deux semaines, Instagram présentait par exemple son plan afin de réduire le temps d’écran de ses utilisateurs les plus jeunes, et préserver leur santé mentale. Cet été, YouTube annonçait des mesures similaires, affirmant que la plateforme compte renforcer drastiquement son arsenal de protection des mineurs.
Justement, la plateforme vidéo détenue par Google vient de préciser ces nouvelles mesures dans un billet de blog. La firme y explique son intention de démonétiser certaines chaînes proposant des vidéos « conçues pour les enfants » de mauvaise qualité. Par cela, YouTube entend les contenus qui encouragent des comportements négatifs, ou à la portée commerciale.
Ces nouvelles règles de monétisation commenceront à être appliquées à partir du mois de novembre. Si les créateurs de contenus destinés aux enfants ne produisent pas ce que YouTube entend par « contenu de qualité », leurs chaînes risquent d’être retirées du Programme partenaire YouTube ou ne pourront pas le rejoindre si ce n’est pas encore le cas.
Les chaînes qui risquent de perdre leur monétisation seront averties par mail avant qu’un changement ne survienne. Quant à celles qui produisent déjà du contenu de « mauvaise qualité », elles pourraient recevoir une icône jaune en guise d’avertissement auprès des annonceurs. À l’inverse, la plateforme compte mettre en avant les contenus conçus pour les enfants qui adhèrent à ses principes de « haute qualité », favorisant l’apprentissage, aiguisant la créativité et la curiosité, et favorisant la diversité, l’équité et l’inclusion.
La décision de YouTube de jouer sur le levier de la monétisation a des chances d’aboutir, même si la plateforme doit encore préciser ses principes. En effet, quel autre outil serait aussi déterminant dans la façon dont les créateurs produisent du contenu ?
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On veut vraiment nous faire croire que les services de streaming sont des medias adaptés pour les enfants ?