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Après Facebook, YouTube, Snapchat et TikTok seraient aussi toxiques pour les jeunes

Malgré leurs efforts pour protéger les plus jeunes, les trois réseaux sociaux sont actuellement dans le viseur des législateurs américains.

Depuis quelques semaines déjà, on entend beaucoup parler des Facebook Files. Suite aux révélations de Frances Haugen, le réseau social de Mark Zuckerberg s’est attiré les foudres des régulateurs américains, qui l’accusent désormais de rester inactif face à sa mauvaise influence sur les plus jeunes. Pourtant, le GAFAM n’est pas le seul dans la tourmente. À l’issue d’une audience de plusieurs heures, le comité sénatorial du commerce vient également de retoquer YouTube, Snapchat et TikTok pour leur toxicité.

Protéger les jeunes

Particulièrement populaires auprès des plus jeunes, YouTube, Snapchat et TikTok ont pourtant multiplié les actions ces derniers mois pour se différencier de Facebook, et réaffirmer leurs priorités en matière de protection des mineurs. Alors que Snapchat lançait la semaine dernière une nouvelle protection à destination des familles, TikTok propose régulièrement de nouveaux outils pour faire de sa plateforme un espace sûr. Des efforts qui ne suffisent pas, estiment aujourd’hui les législateurs américains.

Ainsi, durant l’audience qui se tenait hier, les sénateurs ont plusieurs fois accusé YouTube, Snapchat et TikTok de leur mauvaise influence sur les jeunes, notamment concernant les troubles alimentaires et la promotion de la consommation de drogue. Du côté de TikTok plus particulièrement, le sénateur Ted Cruz a reproché à la filiale de ByteDance de systématiquement éluder les questions relatives à de possibles liens entre l’entreprise et le gouvernement chinois.

La concurrence charge Facebook

Bien que Facebook n’était officiellement pas présent lors de l’audience d’hier, les révélations de Frances Haugen ont occupé une place importante dans le débat. Le comité sénatorial a cependant dû interrompre plusieurs fois les entreprises citées à comparaître, pour expliquer que le fait de “ne pas être Facebook” ne constituait pas une ligne de défense suffisante : “Être différent de Facebook n’est pas une défense. Cette entreprise est irrécupérable. Ce n’est pas une défense de dire que vous êtes différents”. Reste à savoir si les entreprises écoperont des sanctions qui pourraient être prononcées contre Facebook à l’avenir.

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