Quand on parle des espèces les plus massives de la planète on pense quasi instantanément aux éléphants. Les pachydermes, qui pèsent autour d’une tonne, sont des monstres de puissance, et de loin l’espèce terrestre la plus lourde qui soit. Mais quand on se plonge dans le monde marin, les chiffres donnent le vertige. En effet, les requins baleines pèsent le poids d’une vingtaine d’éléphants, ce qui en fait l’espèce la plus massive de la planète. Mais dans les mers, il n’y a pas que les baleines pour venir détrôner les éléphants.
Un nouveau spécimen de poisson lune vient en effet d’être pris dans des filets au large de Ceuta, l’une des deux villes espagnoles présentes sur le continent africain. Ce poisson, dont le poids n’a pas pu être parfaitement mesuré – “la balance s’arrêtant à une tonne” – pourrait bien être le plus gros spécimen de la Méditerranée. Avec 3,20 mètres de long pour plus d’un mètre de large, ce poisson pèserait plus de deux tonnes, de quoi concurrencer sur la balance un orque adolescent.
Il ne s’arrête jamais de grandir
En ce qui concerne son espèce, les images recueillies de la capture ont permis de reconnaître les traits d’un Mola alexandrini, une sous espèce des poissons lunes qui a une particularité très étonnante, ces poissons ont une croissance infinie. Sans jamais arrêter de grandir ces poissons peuvent atteindre des tailles impressionnantes. Le plus gros spécimen connu jusqu’alors faisait 3,30 mètres au moment de sa capture et pesait pas moins de 2,3 tonnes. Malgré sa taille qui a de quoi faire peur, aucun risque de vivre un remake des dents de la mer avec ce genre de poisson à ses côtés. En effet, les poissons lunes ont une alimentation composée essentiellement de méduses.
Cette espece, encore très mal connue par les scientifiques est classée come vulnérable par l’UICN, l’union internationale pour la conservation de la nature. D’après certains chercheurs les spécimens les plus imposants pourraient atteindre 2,5 tonnes. Consommé essentiellement en Asie, le poisson lune est interdit à la vente dans l’union européenne, notamment pour des questions d’hygiène. Le spécimen pêché au large de Ceuta a donc pu rejoindre les eaux de la Méditerranée après un petit passage sur le bateau.
Les scientifiques présents à bord ont pris des photos et prélevé un peu de son ADN afin d’en savoir un peu plus sur cette espèce avant de le remettre à l’eau quelques minutes plus tard.
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