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En Norvège, les voitures thermiques représentent moins de 10 % des ventes automobiles

L’avenir de l’automobile, c’est indéniablement l’électrique. Parmi les pays les plus en pointe dans ce domaine, la Norvège est loin devant : les ventes de voitures à motorisation traditionnelle ne représentent plus qu’une part très minoritaire. Et cela ne va pas s’arranger !

La Commission européenne a l’intention d’ordonner une sortie du thermique en 2035, et encore : la France plaide pour que les motorisations hybrides rechargeables soient maintenues au-delà, pour la très bonne raison que c’est un des choix technologiques forts des constructeurs hexagonaux.

Une sortie du thermique précoce

La Norvège n’attend pas Bruxelles ou Paris pour avancer à son rythme vers la fin de l’essence. Les voitures à propulsion thermique représentent en effet moins de 10 % du total des immatriculations neuves, soit le niveau atteint par les véhicules électriques en France ! Le pays scandinave est largement en avance sur le reste de l’Europe, et du monde, dans sa transition énergétique.

Depuis le début de l’année, les voitures électriques ont représenté 60 % du marché des véhicules neufs, tandis que les hybrides pèsent 32 %. Parmi les modèles les plus populaires, on trouve la Mustang Mach-E (Ford) ou encore l’Enyaq de Skoda.

Le reste se partage entre essence et diesel, avant une extinction des ventes qui pourrait ne plus tarder. Bien sûr, cela ne signifie pas que tous les conducteurs norvégiens roulent en électrique ou en hybride : le parc automobile compte toujours beaucoup de véhicules thermiques.

Mais petit à petit, ce segment du marché est asphyxié par les motorisations propres. La Norvège s’est fixée un objectif très ambitieux : une sortie du thermique en 2025, soit dix ans avant le reste de l’Europe. Un pari en passe d’être réussi. Alors pourquoi pas ailleurs ?

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6 commentaires
  1. L’électrique est avant tout un lobby. Parlez en aux populations des pays où on extrait les terres rares nécessaires aux batteries ! Au moins c’est pas chez nous donc ça pour pas ! Sans parler de la logistique pour parcourir plus de 400km

  2. Peut etre préciser que la norvege utilise l argent de la vente du petrole pour donner des primes jusqu a 40 % du prix ttc d une voiture électrique.

  3. J’aime bien ceux qui critiquent l’électrique en arguant l’argument de l’exploitation des minéraux rares, c’est la plus belle hypocrisie qui soit.
    Car en réalité les partisans du thermique oublient un peu vite que le pétrole est une énergie fossile qui se fait de plus en plus rare et qu’il vient également de pays dont on est dépendant.
    Alors que l’électrique a pour intérêt à terme d’être plus économique et plus écologique, car même si on est pas au point sur le recyclage des batteries, ce n’est qu’une question de temps avant que ce soit le cas, et des progrès sont fait dans ce sens.
    PS : c’est complètement merdique votre nouveau système pour commenter. C’était plus simple de se connecter à son compte…

  4. La norvege …7400 km de routes nationales et 260 km d’autoroutes (!)
    La france .. 9044 km de routes nationales et 11600km d’autoroutes ..

    La France est le plus vaste pays d’Europe …

    Petite citation de wiki :
    Les émissions de CO2 liées à l’énergie en Norvège étaient en 2018 supérieures de 53 % à la moyenne mondiale et de 5 % à la moyenne européenne ; 61 % de ces émissions provenaient du pétrole et 28 % du gaz ; les secteurs émetteurs étaient surtout l’industrie des hydrocarbures (37 %) et les transports (35 %).

Les commentaires sont fermés.

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