Huawei bénéficie d’une plus grande ouverture de la part de l’administration Biden. Donald Trump avait placé le groupe chinois sur liste noire en mai 2019, interdisant aux entreprises américaines de travailler avec Huawei à moins d’obtenir une autorisation du gouvernement. Le constructeur a alors dû s’arranger sans les technologies d’Intel, de Qualcomm et de Google pour de nombreux produits, ce qui a entraîné une baisse importante de ses revenus.
Les États-Unis plus souples avec Huawei
Les choses ont cependant l’air de s’assouplir. Si l’administration Trump n’a accordé aucune autorisation aux entreprises américaines pendant des mois, ce n’est pas le cas de celle de Joe Biden. Selon Reuters, entre novembre 2020 et avril 2021, Washington a donné son feu vert à 113 d’entre elles pour travailler avec Huawei et lui vendre des technologies. Ces licences d’exploitation représentent une valeur de 61 milliards de dollars.
Toutes ces autorisations ne signifient pas pour autant que toutes les entreprises ont relancé leurs relations commerciales avec le géant chinois. La licence court en effet sur quatre ans et certaines sociétés ne s’en sont pas encore servies. De fait, les États-Unis ont approuvé 69 % des demandes d’expédition. Reuters relève aussi que pour 80 de ces licences, les marchandises vendues n’étaient pas sensibles.
Ces assouplissements signifient-ils que Huawei est sorti d’affaire et que le constructeur pourra lancer prochainement de nouveaux smartphones sous Android ? Peut-être pas, car Huawei est toujours sur liste noire. En attendant, le groupe continue de développer sa propre plateforme et son écosystème, qui sont toujours un cran ou deux en dessous de ce que les utilisateurs attendent d’un appareil Android.
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