D’ici quelques semaines, les utilisateurs et les utilisatrices de Snapchat pourront bénéficier d’un nouveau panel d’outils à destination des familles. Interrogé par le Wall Street Journal au sujet de ses actions pour la protection des mineurs, qui constituent le principal public de la plateforme, le PDG de l’entreprise Evan Spiegel à donné quelques explications sur ce nouveau dispositif inédit.
Un contrôle parental renforcé
Concrètement, les nouveaux outils déployés par Snapchat fonctionneront comme un “centre de contrôle familial” accessible aux parents, afin que ces derniers puissent garder un œil sur la façon dont les adolescents utilisent son service.
Plutôt qu’un simple rapport d’activité, ce centre de contrôle parental permettra notamment aux adultes de s’assurer que le compte de leur chère tête blonde reste bien en mode privé. Dans son interview, Evan Spiegel a ainsi rappelé que Snapchat était l’un des seuls réseaux sociaux à paramétrer ses profils utilisateurs en mode privé par défaut, et que les mineurs de moins de 13 ans n’étaient – en théorie – pas autorisés sur la plateforme.
Séduire les boomers
Pour faciliter l’accès de Snapchat aux parents, qui restent souvent bloqués devant le fonctionnement hermétique du réseau social, Evan Spiegel a également annoncé une série d’outils disponibles prochainement, dont l’objectif serait de permettre aux plus âgés de se sentir plus à l’aise sur la plateforme, “pour que les jeunes et leurs parents puissent utiliser Snapchat ensemble”.
Cette série de nouvelles mesures, dans la lignée de celles prises récemment par Facebook ou encore TikTok, devrait ainsi permettre d’ouvrir le dialogue entre les générations, à l’heure où les réseaux sociaux constituent l’un des points d’incompréhension les plus fréquents dans le cercle familial. Grâce à son centre parental, Snapchat espère ainsi renouer le dialogue, et permettre aux enfants comme aux parents d’adopter les bons réflexes en cas de situation anormale.
On rappelle que si les réseaux sociaux peuvent être une formidable source de divertissement, leurs dérives n’en restent pas moins problématiques. Alors que Facebook est régulièrement accusé de jouer un rôle clé dans le mal-être adolescent, une jeune influenceuse chinoise décidait de se donner la mort en direct hier sur le TikTok chinois.
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