Présentés hier, les Pixel 6 de Google promettent déjà de s’imposer comme de sérieuses alternatives à l’iPhone 13 d’Apple, ou au prochain Samsung Galaxy S22. Pour se démarquer de la concurrence, la firme de Mountain View a cependant misé sur plusieurs arguments de taille, à savoir sa puce maison Tensor, ainsi que la prise en charge de cinq ans de mises à jour de sécurité. Si les Pixel 6 font déjà des merveilles sur le plan logiciel, notamment avec l’impressionnante Gomme magique de Google, les nouveaux smartphones haut de gamme de l’entreprise américaine devraient donc briller par leur longévité.
Cinq ans de prise en charge au lieu des trois habituellement requis. Un bon point pour le géant du web, qui promet déjà de s’offrir les faveurs de tous ceux ayant décidé d’investir sur le long terme. Autre conséquence directe, cette petite révolution pourrait faire évoluer plus globalement les pratiques en matière d’obsolescence programmée et de prise en charge logicielle. Il faut dire que la décision de Google est une grande première. Tandis que les puces Qualcomm ne supportent habituellement pas plus de trois ans de mises à jour, la commercialisation de puces concurrentes avait jusqu’alors seulement permis à quelques smartphones d’atteindre les quatre ans de maintenance.
Merci Tensor
Avec son SoC maison Tensor, Google ne prévoit donc pas que de s’imposer dans le domaine de la photo. Force est de constater que si le processeur n’a pas encore montré l’étendue de ses capacités auprès des consommateurs, il est déjà particulièrement prometteur. Capable d’optimiser l’autonomie des Pixel 6, mais aussi de considérablement booster les performances des smartphones de Mountain View, le Tensor assurerait une vitesse 80% plus rapide par rapport aux Pixel 5, jusqu’alors équipés d’un Snapdragon 765G.
Seule déception en revanche, alors que les rumeurs annonçaient quatre ans de mises à niveau Android, les Pixel 6 devront finalement se contenter de trois ans de mise à jour sur le système d’exploitation mobile de Google, comme le reste des smartphones concurrents. La révolution n’est finalement pas pour tout de suite.
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