On attendait Google au tournant sur le secteur de la photographie sur smartphone. Avec ses Google Pixel 6 et Pixel 6 Pro, la firme de Mountain View ne nous a clairement pas déçu en présentant de nombreuses fonctions plutôt utiles.
Au menu, on retrouve par exemple la Gomme Magique, permettant d’effacer des intrus à l’arrière-plan d’un cliché, ou encore le mode Mouvement pour capturer, comme son nom l’indique, des photos en mouvements ou en pose longue. L’une d’entre elles, baptisée « Real Tone », vise à rendre le nouveau smartphone de Google le plus inclusif possible.
« Real Tone », pour des photos inclusives
C’est un problème que rencontrent encore de nombreux utilisateurs de smartphones à travers le monde en capturant des photos via leurs smartphones. Mettez côte à côte une personne à la peau très claire et une autre à la peau très sombre, et votre appareil risque d’avoir bien du mal à obtenir un résultat convenable pour les deux personnes. Le pire, c’est que cela oblige souvent l’appareil à faire un choix, entretenant ainsi certains biais racistes présents depuis des décennies sur nos appareils photo, et que l’IA perpétue malgré elle.
Avec « Real Tone », Google souhaite mettre fin à cette situation et promet de mettre en valeur toutes les personnes et tous les types de carnation et ce, de manière authentique. Cette fonctionnalité utilise un nouvel algorithme de détection de visage capable de reconnaître précisément les tons de chair, peu importe la complexité de l’éclairage, et une balance des blancs améliorée qui fait ressortir la beauté naturelle d’un teint de peau.
« Pour créer la nouvelle caméra du Pixel 6, nous nous sommes associés à un large éventail de créateurs d’images renommés qui sont célébrés pour leurs représentations précises des communautés de couleurs » a expliqué Google dans son article de blog.
De plus, « Real Tone » ne sera pas limité aux derniers Pixel 6 et Pixel 6 Pro. Google a en effet précisé que cette nouveauté « sera déployée dans Google Photos sur les appareils Android et iOS dans les semaines à venir. » Sur le Pixel 6, elle fait partie intégrante des algorithmes d’amélioration de l’image, et ne pourra pas être désactivée.
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“entretenant ainsi certains biais racistes présents depuis des décennies sur nos appareils photo”
y’a des biais racistes dans nos appareils photos ? n’importe quoi…et avant, ça venait de la pellicule photo, c’est ça ?
non mais j’hallucine la, sérieusement faut arrêter, ca deviens du grand n’importe quoi
LOL
JMMTSCUC. Mon téléphone est raciste , pu**ain , j’en peux plus de ce monde numérique.
C’est pas le réchauffement climatique qui est dangereux, ce sont ces générations qui mélangent tous sans réfléchir.
Les gars au lieu de faire les gogoles qui trouvent ca absurde renseignez vous un minimum… Alors oui la tournure de leur phrase “biais raciste” est maladroite (mais bon on a l’habitude) ceci étant dit, pour info, pas mal d’objets technologiques surtout numériques sont développés sans prendre en compte les gens ayant la peau “brune” ou “noire” selon comment vous appelez ça, dont certains détecteur sur les robinet public (j’en sais quelque chose), de savon (comme sur le lien ci-dessous), les premier film en couleur (lien ci-dessous également) ou encore les appareil photo numérique justement!! Vous n’avez peut etre jamais vu des photo avec des blancs et des noirs dessus dont les noirs sont tellement foncé qu’on dirait des personnages a débloquer comme dans les jeux? Ben voila de quoi il est question ici, merci.
https://www.journaldugeek.com/2017/08/18/quand-un-distributeur-automatique-de-savon-ne-reconnait-pas-les-couleurs-de-peau-foncees/
https://www.youtube.com/watch?v=d16LNHIEJzs
Merci Fayce2Fayce. Certains feraient mieux d’aller s’éduquer plutôt que de crier au loup à la moindre évocation du mot “raciste”. La tournure peut paraître maladroite mais le mal est là (et il est profond). On se souvient encore de ce MEME Google Photos qui suggérait le tag “gorille” à accoler aux photos de personnes noires il y a quelques années.
La technologie, le machine learning plus particulièrement n’est pas soumis à assez de diversité lors de son apprentissage en règle générale, ce qui donne derrière de mauvais résultats sur cette même diversité. L’initiative de Google est à applaudir, et très largement.
C’est une histoire de dynamique et de chimie. Je suis dans la colorimétrie et l’impression depuis plus de 20 ans donc oui, utiliser le mot “raciste” reste débile et prouve juste le manque de connaissance de celui qui a écrit cet article ou juste fait une traduction sans même réfléchir à ce qu’il écrivait…
allez. je suis gentil. voici l’explication (google traduction) pour les incultes qui voient du racisme n’importe où même quand c’est les blancs qui commencent au jeu d’échec =))
Cette vidéo est trompeuse à bien des égards.
La « plage dynamique » décrit la capacité d’un film à enregistrer des détails dans les zones claires et sombres d’une image. Le film et les capteurs numériques ont une plage dynamique plus faible que la rétine humaine – ce sont simplement des limitations physiques du support. C’est pourquoi les personnes noires sont difficiles à photographier. La vidéo indique que les sociétés cinématographiques ne se souciaient pas de la plage dynamique parce qu’elles étaient racistes, mais en fait, l’amélioration de la plage dynamique est un Saint Graal qu’elles recherchent depuis longtemps. L’accusation de racisme est basée sur une prémisse entièrement fausse.
Les vidéastes suggèrent également que les cinéastes ne se souciaient pas de reproduire les bruns avec précision. La réalité est que les couches rouge, verte et bleue de l’émulsion sont superposées, la couche supérieure étant la plus brillante. Cette limitation physique exige qu’un film soit équilibré vers le rouge, le vert ou le bleu. Kodachrome et Agfachrome privilégiaient le rouge (et donc le brun). Ektachrome privilégiait le bleu. Alors que le film couleur s’est amélioré au fil du temps, il semble que les vidéastes confondent ici également les limitations techniques avec le racisme.
Les vidéastes ne présentent aucune preuve que les cinéastes aient jamais pris en compte la race dans le développement de leurs produits. Au lieu de cela, ils doivent être racistes parce qu’ils ont inventé un média avec des limitations techniques inhérentes. (Même aujourd’hui, une bonne pratique consiste à surexposer les sujets sombres entre un tiers et un point.)
Ne serait-il pas plus raisonnable de conclure simplement que le film s’est amélioré avec le temps ?
Les vidéastes sont également inexacts quant à la date d’introduction du film couleur : « Si vous développiez un film couleur entre les années 1940 et les années 1990… » Agfachrome a été introduit en 1932, Kodachrome en 1935. S’ils obtiennent quelque chose d’aussi simple, devons-nous conclure sur le reste de la vidéo?