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Sur Facebook, la visibilité des discours de haine a baissé de 50%

Les publications haineuses ne représentent désormais que 0,05% du contenu visible, promet Facebook.

Face aux récentes révélations des Facebook Files, le réseau social de Mark Zuckerberg fait de son mieux pour se racheter une image, et endiguer les discours de haine sur ses plateformes. Pour contrer les accusations de Frances Haugen, ancienne salariée qui accuse l’entreprise de capitaliser sur sa mauvaise influence sur les plus jeunes, Facebook vient de publier un nouveau billet de blog explicitement intitulé : “La prévalence des discours de haine a chuté de près de 50 % sur Facebook”.

50% de discours de haine en moins, vraiment ?

Si l’on en croit les informations rapportées par Facebook via son vice-président chargé de l’intégrité Guy Rosen, la visibilité des discours de haine sur Facebook aurait chuté de 50% depuis le début de l’année 2021. Ce type de contenu ne représenterait désormais que 0,05% des publications visionnées sur le réseau social, soit à peine 5 vues pour 10 000 au total. Un effort louable de la part de l’entreprise, régulièrement pointée du doigt pour son inaction face à la prolifération de contenus illégaux ou haineux.

Repérer les posts haineux avant les utilisateurs

Depuis 2016, l’entreprise américaine comptait principalement sur la coopération de ses utilisateurs pour signaler les publications haineuses. Depuis, Facebook entend bien devancer le public, en identifiant les infractions avant le moindre signalement. Avec un taux de détection proactive désormais estimé à 97%, l’entreprise préfère ainsi mettre en avant la prévalence des contenus problématiques plutôt que leur nombre réel.

Pour autant, Facebook a précisé qu’il ne cèderait pas à la pression liée aux Facebook Files pour supprimer à tour de bras n’importe quel contenu potentiellement haineux. Selon Guy Rosen le signalement erroné de contenus et la suppression abusive de contenus seraient en effet tout aussi néfastes que le manque de modération. Une réalité à prendre en compte pour le GAFAM, qui sait qu’une politique de modération trop stricte pourrait aussi avoir des répercussions négatives sur son image.

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