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Cette planète vit toujours, même sans son Soleil

Grande première de l’astronomie : longtemps théorisé, la survie d’une exoplanète après la mort de son étoile a été prouvée.

Quand on se plonge dans les entrailles de la Voie lactée, difficile de savoir ce que l’Univers nous réserve. Si nos connaissances en astrophysiques permettent de comprendre et d’expliquer bon nombre de phénomènes, il faut néanmoins distinguer deux grands types de connaissances.

Celles que nous avons théorisées, qui sont valables sur le papier, et auxquelles les scientifiques accordent une certaine estime. Puis il y a les « théories certaines » celles que des observations physiques ont démontrées. Elles ne peuvent plus être remise en question, elles ont été prouvées.

Des planètes survivantes

Alors que l’Homme a théorisé sur à peu près tout ce qu’il est possible d’imaginer, les chercheurs travaillent aujourd’hui à prouver diverses théories, et ainsi faire le lien entre ce que nous « pensons vrai » et ce qui l’est réellement. Dans cette montagne de travail, des astronomes qui ont travaillé avec l’observatoire WM Keck, à Hawaii, ont pu démontrer qu’il était possible pour une exoplanète de survivre à la mort de son étoile.

Cette planète se trouve dans un système distant du nôtre de 6500 années-lumière. 1,4 fois plus grosse que Jupiter, elle tourne autour des restes de son étoile à environ 420 millions de kilomètres. Dit comme ça, cela peut paraître immense, mais en réalité c’est moins que la distance Soleil-Jupiter dans notre système planétaire (778 millions de kilomètres).

Comment meurent les étoiles ?

Jusqu’à présent on pensait qu’à la mort des étoiles, la violence de l’évènement réduisait au néant les planètes qui se trouvaient autour. Mais comme le montre cette observation, ce n’est pas le cas. Lorsque l’étoile meurt, c’est en réalité, car elle manque d’hydrogène.

Alors en l’absence de carburant, la gravité prend le dessus, et le noyau de l’étoile commencera à s’effondrer sur lui-même. Dans le même temps, les couches les plus externes de l’étoile vont se dilater. Elle prend alors le nom de « géante rouge » et englobe une grande partie de ce qui l’entoure.

Après un milliard d’années environ d’expansion, l’étoile s’effondrera complètement devenant une naine blanche. Puis au terme de milliards d’années à tourner ainsi, l’étoile finira par s’éteindre complètement.

Un modèle duplicable chez nous ?

Au vu de cette observation, les chercheurs espèrent que ce modèle puisse se dupliquer chez nous dans notre système solaire. En effet, le Soleil en grandissant absorbera Mercure et Vénus, la Terre, trop chaude sera inhabitable, si elle n’est pas elle aussi, absorbée par le Soleil.

Jupiter, et notamment la planète naine Cérès pourrait donc devenir des terres d’accueil. Cérès est en effet une candidate de plus en plus étudiée. Située dans la ceinture principale (entre Mars et Jupiter) elle est susceptible d’abriter la vie, elle qui dispose d’un océan d’eau liquide ainsi que d’une atmosphère riche en vapeur d’eau à cause de ses nombreux geysers.

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5 commentaires
  1. Les théories scientifiques peuvent toujours être remises en question, même lorsqu’elles sont corroborées par des résultats expérimentaux. De nouveaux éléments peuvent amener à affiner le modèle, voire à le remplacer par un autre, plus fidèle.
    L’aspect correctif de la démarche scientifique fait partie de ce qui fait sa force…

  2. Ceres a pu garder son eau et son atmosphère alors que mars, pourtant plus grosse, n’a pas eu assez de gravité pour les retenir ?

  3. Mars plus proche a subit plus de vent solaire.
    Mais surtout l’eau de cérès est emprisonnée dans le sol. Il n’y a ni atmosphère ni lacs là-bas.

  4. @Sando : oui car l eau n a pas la meme origine et ces deux astres ne sont pas dans la meme situation 🙂
    Mars n a pas pu retenir son hydrogene et de fait sa vapeur d eau, qui etait dans l atmosphere, l eau de ceres vient de sa glace et des interactions avec jupiter…

  5. pour l artickle, non une etoile ne meurt pas et n enfle pas tout de suite a la fin du cycle hydrogene…
    Elle diminue de taille, c qui enclenche le cycle suivant, le soleil enfle mais pas a son maximum, car chaque cycle est plus energetique que le precedent…
    et ainsi de suite jusqu au fer. le soleil enfle a son maximum alors.
    Mais le soucis du fer est qu il faut autant d énergie pour obtenir une fusion qu’on en recupere, c est une impasse pour le soleil, et la gravite l emporte alors le transformant en naine …

Les commentaires sont fermés.

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