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Facebook interdit finalement la vente de la forêt amazonienne sur sa marketplace

Le réseau social a interdit vendredi la diffusion d’annonces immobilières visant à vendre des terrains situés en zones naturelles protégées, notamment dans la forêt amazonienne.

Sur la Marketplace de Facebook, il est possible de s’offrir à peu près tout et n’importe quoi, du maquillage jusqu’au terrain en pleine forêt amazonienne. Dans une enquête datant de février dernier, la BBC révélait en effet que de plus en plus de transactions relatives à la vente de terrains protégés étaient actées chaque jour. Une pratique parfaitement illégale, puisqu’elle concerne des parcelles de terre situées dans des zones géographiques protégées, parfois en plein cœur de la forêt amazonienne.

Si ces transactions permettent à des internautes peu scrupuleux de s’enrichir en vendant parfois plusieurs dizaines d’hectares de terres, ces dernières constituent aussi un risque majeur pour la faune et la flore locale.

Facebook réagit

Vendredi, après plusieurs mois d’impunité, la sanction est finalement tombée. L’entreprise de Mark Zuckerberg a confirmé dans un texte de blog l’interdiction de ce type d’annonces. Dans les nouvelles conditions générales de l’entreprise, on peut ainsi lire que “les annonces ne peuvent pas promouvoir l’achat ou la vente d’animaux ou de produits d’origine animale, ou de terres dans des zones de conservation écologique”.

Concernant les transactions déjà en cours, la plateforme a indiqué vouloir “comparer les annonces passées sur Facebook Marketplace à une base de données constituée par une organisation internationale faisant autorité sur les zones protégées afin d’identifier les annonces qui pourraient enfreindre cette nouvelle politique”.

Si on ignore encore l’ampleur de la pratique — Facebook n’a pas souhaité détailler à quel point elle était répandue sur son Marketplace — elle semble cependant assez importante pour alerter le réseau social, pourtant en pleine débâcle avec ses Facebook Files. En plus de supprimer les annonces déjà existantes du réseau social au logo bleu, mais aussi de WhatsApp et d’Instagram, la firme a indiqué vouloir “ajouter des sécurités supplémentaires” visant à empêcher la mise en ligne d’annonces similaires. Il ne s’agirait là que d’une “première étape”.

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