20 % des jeunes déclarent avoir déjà été confrontés à une situation de cyber-harcèlement dans un état des lieux menée par l’association e-Enfance et la Caisse d’Épargne. Dans 51 % des cas, ce sont des jeunes filles (de 13 ans en moyenne) qui ont été touchées. Le harcèlement en ligne s’accompagne souvent de violences numériques : trois jeunes sur dix se sont dit choqués par des contenus rencontrés involontairement sur internet ou les réseaux sociaux.
Des parents mal préparés
Si la responsabilité repose en grande partie sur les parents, ces derniers sont mal armés devant ce phénomène. 83 % des parents reconnaissent ne pas savoir exactement ce que leurs enfants font sur internet ou sur les réseaux sociaux. Ils sont par ailleurs 78 % à déclarer ne pas avoir le contrôle total de l’activité de leurs enfants sur les réseaux sociaux.
La vaste majorité des parents (95 %) déclarent dans l’étude qu’ils ont mis en place une action pour prévenir les risques encourus par leurs enfants. Mais cela se limite à une mise en garde ou des consignes de sécurité verbales. 74 % des parents ont l’impression que leurs enfants prennent le risque d’être harcelés en ligne ou de faire une mauvaise rencontre sur internet, mais seuls un tiers des jeunes pensent la même chose.
La notion de risque encouru sur internet ou sur les réseaux sociaux est donc beaucoup plus forte chez les parents que chez les enfants ! L’étude montre aussi que l’âge moyen auquel un jeune reçoit son premier appareil numérique est de 10 ans. 63 % des enfants interrogés sont inscrits sur un ou plusieurs réseaux sociaux. Et la moitié d’entre eux participent à des sites de jeux en réseau.
Une des solutions pour aider les parents et les enfants est la mise en place d’un accompagnement psychologique : c’est du moins le sentiment de près de huit parents sur dix.
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