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Un drone hybride capable de marcher ou de voler

LEONARD est le dernier bijou du Caltech, l’université californienne des nouvelles technologies. Ce drone bipède à la spécificité de pouvoir marcher, mais surtout de pouvoir voler.

La recherche sur les drones avance à très grande vitesse et les innovations d’hier sont aujourd’hui déjà dépassées. Le petit dernier de cette industrie se nomme LEONARD, abrégé en LEO par les chercheurs du Clatech, l’université californienne des technologies. Construit en tant que drone bipède comme il en existe déjà beaucoup, ce prototype est également capable de voler. Un dédoublement qui fait toute sa spécificité.

Ce nouveau type de drone pourrait être très intéressant à l’avenir pour le monde de l’industrie. Ils pourraient envoyer un tel drone sur des terrains très fortement accidentés, comme la haute montagne, ou alors les lieux de catastrophes naturelles, où la présence humaine peut-être très périlleuse. Évidemment, ce projet intéresse également  les armées du monde entier, qui voit en lui une nouvelle arme à utiliser sur le champ de bataille.

Un Iron-Man… en vrai

Selon les chercheurs eux-mêmes c’est la pop culture et notamment les personnages d’astroboy et d’Iron man qui leur ont donné l’idée de construire un tel drone. L’idée est maintenant de rendre ce drone capable de décoller à la verticale (VTOL) sur des terrains accidentés.

Aujourd’hui les drones qu’ils soient terrestres ou aériens ont leurs spécificités. Les premiers sont souvent plus massifs, capables de se déplacer sur de longues distances tout en transportant des charges qui peuvent être très lourdes. Mais sur un terrain accidenté, ils peuvent se retrouver bloqués et devenir plus embêtant qu’utile.

Les drones aériens sont eux certes plus agiles et plus rapides (en général) que leurs confrères terrestres, mais ils sont également beaucoup plus énergivores et ne peuvent pas se poser partout ni faire du vol stationnaire pour récupérer une charge.

L’idée pour les ingénieurs du Caltech derrière ce projet est donc de prendre les bons côtés de ces deux mondes pour construire un drone ultime capable à la fois de marcher quand il le faut, et de voler quand la situation l’exige.

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2 commentaires
  1. On imagine déjà les trolls qui vont nous parler de leurs délires alimentés par les films de sciences fictions. C’est vrai que c’est plus facile d’imaginer le pire que de construire le meilleur.

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