Initialement utilisé pour désigner les monstres gigantesques des films japonais, les Kaiju (ou Kaiju eiga au cinéma) ont offert au public quelques figures cultes de la pop culture, depuis Godzilla à King Kong. Désormais, il faudra aussi compter sur Kaiju N°8, de Naoya Matsumoto. Publié depuis 2020 dans le Shonen Jump+, le shonen phénomène fait une arrivée remarquée en France chez Kazé.
Les monstres ont la cote
Pour son arrivée en France, Kaiju N°8 a vu les choses en grand. En plus de s’offrir un affichage grandeur nature sur les 46 mètres de hauteur (13 étages) de la tour de la BNF à Paris, le shonen signe aussi le plus gros lancement jamais réalisé pour un premier tome de série en France. Sorti hier, le tome 1 a été tiré à 250 000 exemplaires, tandis qu’une réimpression est déjà programmée. Au Japon, le quatrième tome a déjà dépassé les quatre millions d’exemplaires vendus.
Kaiju N°8, un monstre d’ambition
Très populaire au Japon, Kaiju N°8 promet déjà de connaître le même succès en France. Sans doute grâce à son positionnement plus mature par rapport à la culture shonen traditionnelle, qui parlera davantage aux novices du genre. Dès le premier tome, l’histoire nous plonge dans la vie de Kafka Hibino, un jeune trentenaire plusieurs fois recalé à l’examen d’entrée dans les Forces de Défense. Alors qu’il rêvait de sauver le monde des Kaiju, ces créatures gigantesques qui surgissent de nulle part et détruisent tout sur leur passage, Hafka travaille finalement à nettoyer les rues de leurs encombrants cadavres après l’intervention de l’armée. Jusqu’à ce qu’il avale par mégarde un minuscule Kaiju, et se transforme lui-même en monstre.
Haletant et prometteur, Kaiju N°8 promet déjà de s’imposer comme l’un des grands noms du manga de ces prochaines années. Le tirage record signé par Kazé et l’exposition temporaire organisée à la BNF pour fêter sa sortie sonnent déjà comme de sérieux indices sur le succès à venir du manga, dans lequel l’éditeur français est visiblement prêt à investir sur le long terme.
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