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Preview Battlefield 2042 : un avant-goût grandiose d’un mode Conquest explosif

Battlefield 2042 approche à grands pas, et nous avons pu aller faire sauter quelques tanks dans un mode Conquest qui s’annonce haut en couleurs. Au menu : grappins, tourelles, tornades, et bien plus encore; voici nos premières impressions, après quelques heures à jouer des coudes en compagnie des plus fines gâchettes de la scène Battlefield. En voiture Simone, nous avons une fusée à faire exploser !

Pour mettre l’eau à la bouche de son public, Dice a choisi d’ouvrir les portes d’Orbital, une carte déjà présentée dès juillet dernier. Le décor est planté au cœur de la végétation luxuriante de Kourou, en Guyane française. Un nom qui fera certainement vibrer une corde sensible chez tous les amateurs d’espace ; on y trouve en effet une base de lancement utilisée par plusieurs institutions dont l’ESA pour lancer des fusées. Dans le lore mis en place par Battlefield 2042, Kourou est devenu un site stratégique, qui pourrait faire basculer les rapports de force dans un vaste conflit mondial. Les forces américaines et russes s’y livrent donc un combat sans merci pour le contrôle de la zone.

Et ne tournons pas autour du pot : Orbital est une superbe carte ! On y trouve des environnements très variés qui contribuent tous à l’expérience d’une façon différente. La zone sud, vallonnée et pleine de végétation, est particulièrement propice aux embuscades. Il y règne une vraie ambiance “Guerre du Viêt-nam”, où le moindre buisson peut cacher une escouade armée jusqu’aux dents. À l’inverse, ce sont les véhicules qui règnent sur les vastes no man’s land devant le pas de tir et la tour d’assemblage. Les nombreux bâtiments sont le théâtre d’affrontements particulièrement intenses, tandis que les tunnels offrent des séquences claustrophobes où le moindre explosif fera des ravages. Cette diversité fait que la carte paraît parfois bien plus grande qu’elle ne l’est réellement. Et pourtant, d’après Dice, il ne s’agit que d’une map de taille moyenne. Nous avons déjà hâte de voir à quoi une carte encore plus large peut ressembler dans ces conditions.

Au tank en emporte le vent

L’autre point remarquable d’Orbital, c’est son aspect dynamique. Loin d’être figée, la map est constellée d’éléments qui facilitent la mobilité du joueur, comme les tyroliennes qui récompensent les joueurs entreprenants. Et parmi ces mécaniques, il y en a deux qui sortent du lot de par leur aspect visuel et leur impact sur la partie.

La première, c’est la fameuse fusée qui est censée décoller en plein milieu au combat. Au début de la partie, l’engin est statique et ne présente pas grand intérêt. Mais une fois la séquence de lancement démarrée, elle devient soudainement un centre d’intérêt majeur… et potentiellement vulnérable. Les joueurs peuvent alors la faire exploser assez facilement, ce qui modifie radicalement le paysage autour du pas de tir. Ce no man’s land dominé par les véhicules se transforme alors en un champ de bataille frénétique, jonché de débris et de fumée qui facilitent la progression de l’infanterie.

L’autre élément dynamique marquant, c’est la tempête qui peut s’abattre à tout moment sur Kourou. Les pluies diluviennes diminuent largement la visibilité, ce qui génère des phases d’actions brutales en combat rapproché. Mais les vétérans de Battlefield connaissent déjà les changements de météo; ce qui est plus inédit, en revanche, c’est l’apparition d’une gigantesque tornade!

Et autant le dire tout de suite, il ne s’agit pas seulement d’un effet visuel. Ce monstre météorologique capable de faire plier les arbres viendra malmener tous ceux qui seront assez braves pour croiser sa route, autant à pied qu’en véhicule. Mention spéciale aux parachutes et aux véhicules volants, qui se retrouvent ballottés dans tous les sens ! Il ne fait aucun doute que les joueurs les plus doués nous proposeront des séquences de gameplay absolument épiques en haute altitude.

La guerre ouverte tous azimuts

En somme, il s’agit du décor parfait pour présenter les subtiles nouveautés du mode Conquest. Le principe de base reste le même : les deux camps se livrent un combat à grande échelle pour capturer et contrôler différents points stratégiques. Mais cette nouvelle mouture est livrée avec quelques différences significatives par rapport aux précédentes.

Commençons par l’éléphant dans la pièce : comme annoncé, les cartes Conquest se jouent désormais à 128 joueurs, contre 64 auparavant. (Note : les joueurs PS4 et XB1 resteront malheureusement cantonnés à 64 joueurs pour cause de limitations techniques) Deux fois plus de joueurs pour deux fois plus d’action, une recette simple mais qui fonctionne rudement bien. Les affrontements sont denses, sauvages, chaotiques à souhait. Il n’est pas rare d’assister à des engagements entre deux escouades massives, ce qui contribue à un effet “guerre ouverte” encore plus perceptible qu’auparavant. Mention spéciale au sound design, toujours aussi immersif. Petit bemol, cependant; malgré une configuration solide (Ryzen 5 3600X, GeForce RTX 3070), nous n’avons pas pu faire de miracles au niveau des FPS. Nous avons même eu quelques frayeurs avec de rares drops lors des phases les plus intenses. Le développeur a cependant précisé qu’il s’agissait d’un build vieux de plusieurs mois, qui a été nettement optimisé depuis. On peut donc raisonnablement s’attendre à un framerate plus élevé et plus stable au moment de la sortie définitive.

Pour optimiser ces batailles dantesques, Dice a ajusté son approche au niveau du design des maps. Elles sont désormais subdivisées en secteurs qui comportent parfois plusieurs points, et ces derniers doivent tous être capturés pour prendre le contrôle d’un secteur. Un changement subtil mais perceptible en pratique, qui rejoint l’objectif assumé de Dice : favoriser encore davantage un gameplay à deux vitesses. Ce qui frappe sur Orbital, c’est l’alternance entre deux phases distinctes qui se succèdent de façon très organique. Au début, les joueurs ont souvent privilégié les escarmouches et l’approche méthodique. Cela a mis en valeur l’aspect stratégique et la coopération. Mais une fois les joueurs arrivés à proximité d’un point chaud, le jeu embraye sur des phases d’action tous azimuts dont les fans de la franchise raffolent. Il faut reconnaître qu’à ce niveau, la recette nous a semblé bien dosée.

Un pour tous, et tous au grappin

Au niveau des mécaniques, tous les grands classiques de la série répondent présents. Les vétérans retrouvent très vite leurs repères… mais ce n’est pas pour autant qu’il faudra se reposer sur ses acquis. Car 2042 introduit toute une série de nouveaux éléments de gameplay qu’il faudra impérativement prendre en compte pour s’imposer. Si le système de spécialisation reste le même, les armes peuvent désormais être personnalisées directement en cours de partie à l’aide de mods débloqués au fil du jeu.

Modifier son arme en cours de partie offre une grande flexibilité.

Les nouvelles mécaniques prennent la forme de différents gadgets et traits spéciaux dont disposent les différents spécialistes. La plus remarquable de ces nouveautés, c’est certainement le fameux grappin qui a tant fait jaser. Forcément, tout le serveur de test s’est rué sur Mackay, le spécialiste qui en a l’usage exclusif. Le bougre peut ainsi exploiter toute la verticalité de la map, et bénéficie d’une liberté de mouvement jouissive. Pendant la première heure de jeu, on pouvait assister à des scènes inconcevables dans les précédents opus. Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Non, c’est juste un soldat armé jusqu’aux dents qui voltige de structure en structure ! Cet accessoire infernal permet aussi aux meilleurs joueurs de se repositionner à toute vitesse grâce, ce qui a déjà produit quelques Battlefield moments des plus savoureux. Autant dire que ça change la dynamique dans certaines situations, et il faut désormais faire plus attention à la moindre plateforme.

 

Passée la première heure, les joueurs ont commencé à explorer davantage les autres gadgets. Et si le grappin est certainement l’accessoire le plus flashy, ce n’est pas le seul à avoir un impact considérable sur le gameplay. A ce niveau, les trois autres ont tous leur rôle à jouer.

Par exemple, la nouvelle tourelle automatique dont dispose l’ingénieur ne paye pas de mine. Mais elle peut aisément changer la donne lors d’un duel. Elle permet aussi de récolter quelques informations sur la position des ennemis, mais il s’agit plutôt de la spécialité du drone de Casper le sniper. Ce dernier dispose d’ailleurs d’un capteur de mouvement qui s’annonce assez terrifiant dans certains scénarios. Le dernier spécialiste de cette fournée est plus axé sur le support, et dispose d’un pistolet à seringues pour soigner ses alliés à distance. Nous n’avons pu tester que ces quatre spécialistes au cours de la bêta, mais il convient toutefois de noter qu’il y en aura dix au total à la sortie du jeu.

Dans l’ensemble, cet avant-goût de Battlefield 2042 ressemble à un franc succès. Les nouvelles mécaniques comme le grappin ne seront probablement pas du goût de tout le monde, mais au bout du compte, l’expérience Battlefield est au rendez-vous et ce mode Conquest s’annonce plus intense et plus grisant que jamais ! Pour les joueurs qui ont précommandé le jeu, nous vous donnons donc rendez-vous du 6 au octobre prochain date d’ouverture de la bêta ouverte. Pour les autres, il faudra patienter jusqu’au 8 octobre.

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4 commentaires
  1. Mdr sur Xbox avec une manette élite on peut pas dépassé le menu d’accueil mais avec une manette de base oui, du grand n’importe quoi

  2. “La plus remarquable de ces nouveautés, c’est certainement le fameux grappin qui a tant fait jaser. Forcément, tout le serveur de test s’est rué sur Mackay, le spécialiste qui en a l’usage exclusif. Le bougre peut ainsi exploiter toute la verticalité de la map, et bénéficie d’une liberté de mouvement jouissive. Pendant la première heure de jeu, on pouvait assister à des scènes inconcevables dans les précédents opus.”
    … hum hum, ok je suis plus vieux, mais BF2 special force était juste incroyable et permettait ce genre de choses ! grappin et arbalette-tyrolienne faisaient un combo de ouf !

  3. J’ai fait tous les BF, de 1942 jusqu’à 5 et cette beta m’a laissé un gout un peu amer, c’est pas un mauvais jeu, mais c’est un mauvais Battlefield à mon sens.

    – Le système de spécialiste, au final, tout le monde joue Mackay, car il est très OP, ça donne des scènes surréaliste ou on voit une dizaine de Mackay sur un point, en terme d’immersion est pas foufou, et niveau gameplay non plus.

    – Toujours sur le système spécialiste / classe, on ne peut plus faire la différence, vous pouvez très bien prendre Mackay, l’équiper d’un sniper et d’une trousse de soin, ou prendre Mary la medic, et l’équiper d’un lance roquette et d’un sniper. Globalement, on ne sait plus trop qui fait quoi car les classes ne sont pas “figées” dans leur équipement, un peu de flexibilité c’est bien, mais trop ça gâche tout.

    – Avec le point du dessus, on se retrouve avec moins de teamplay, beaucoup de gens font des loadout “perso” qui permettent de se la jouer solo, il est pas rare de voir des sniper camper avec un kit de munitions et plus bouger de la partie.

    – Des bots remplacent les joueurs pour faire 128 joueurs, ils sont pas malin, et ça se voit.

    – Le HUD est brouillon, très gros, avec des choix très bizarre (plus possible d’afficher un score global de tous les joueurs)

    – Des choix de touche pas judicieux (maintenir E pour ranimer un coéquipier mais appuyer sur E pour prendre son arme, ce qui fait souvent pas bon ménage)

    – La “roue” des commandes vocales retirée, plus possible de lancer un “go go go” ou un “besoin d’un medic !”.

    Bref, et j’en passe… Je pense sincèrement que le jeu à besoin de quelques mois de dev en plus, probablement que dans 1 ans après plusieurs maj il sera pas mal (il s’est passé la même pour beaucoup de BF, mauvais lancement avant de se peauffiner) mais globalement il y a vraiment des choses hallucinantes…

Les commentaires sont fermés.

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