Pour lutter contre le réchauffement climatique, chacun y va de son petit effort. Sur le marché automobile, de plus en plus de constructeurs visent désormais la neutralité carbone, tandis que certains ont déjà confirmé leur virage au tout électrique. Dans l’aéronautique aussi, les industries commencent doucement à se tourner vers des solutions plus viables à long terme. Cette semaine, à l’occasion de l’assemblée générale de l’Iata (Association internationale du transport aérien) les compagnies aériennes du monde entier se sont engagées à atteindre le “zéro émission nette de CO2” d’ici à 2050. Une mesure ambitieuse pour lutter contre le réchauffement climatique, à l’heure où l’aviation commerciale représente à elle seule 2,5% des émissions anthropiques annuelles.
Avec plus de 290 compagnies aériennes en son sein (et 82% du trafic cumulé), l’Iata estime aujourd’hui que cet objectif zéro carbone est une “nécessité” davantage qu’un “objectif”. La décision, adoptée par un consensus général, vient d’ailleurs entériner celle prise en 2005 par l’Association internationale du transport aérien, qui prévoyait une réduction de 50% des émissions de CO2 d’ici 2050. Si certains groupes ont déjà entamé des démarches en ce sens, d’autres risquent d’être particulièrement impactés par ce changement de cap, à l’heure où le marché est particulièrement impacté par la crise du covid-19.
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