L’avion comme l’hélicoptère sont deux technologies que l’Homme maitrise très bien. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Il est difficile de dire que l’un est meilleure que l’autre tant ils se complètent. L’avion par exemple, dispose d’une vitesse de pointe bien supérieure aux hélicoptères, mais a contrario il ne peut pas faire de vol stationnaire ou encore décoller de façon verticale. La piste de décollage et d’atterrissage est ici le plus grand défaut des avions, vis-à-vis des hélicoptères qui peuvent se poser quasiment partout.
Le rêve ultime pour de nombreuses armées serait donc d’être en possession d’un hybride, à la fois hélicoptère et avion. Un véhicule volant capable de décoller à la verticale comme un hélicoptère, mais qui, une fois en vol, serait capable d’atteindre la vitesse d’un jet. Un rêve irréaliste selon beaucoup, mais qu’une jeune entreprise américaine compte bien mettre en forme. La société Bell Aircraft espère en effet réussir à concevoir un tel engin, qui révolutionnerait les armées de l’air de tous les pays du globe.
Des rotors qui posent problème
Mais le développement d’un tel prototype demande beaucoup de temps, et pour cause, le grand problème technique derrière cette volonté d’hybridation, ce sont les rotors. Ces derniers sont en effet indispensables pour décoller (ou atterrir) de manière verticale, mais ils présentent un grand inconvénient une fois en vol : leur vitesse est très limitée.
Bell Aircraft explique ainsi que son prototype dispose de rotors et de pales qui peuvent se replier, afin de réduire la prise d’air au maximum et d’affiner le profil aérodynamique. Afin de lui donner le maximum de vitesse, ce prototype dispose aussi d’un moteur à réaction, qui lui permet d’atteindre des vitesses proches des 740 km/h. Si aujourd’hui l’entreprise ne peut montrer que des démonstrations 3D, la technologie semble bien là, et il faudra encore attendre quelques années pour que cette dernière se développe, et vienne peupler les airs.
D’un point de vue non militaire, un tel engin pourrait être très utile notamment pour les secours en zone difficilement accessibles comme la jungle ou la haute montagne. La prise en charge serait alors beaucoup plus rapide grâce à cette augmentation de la vitesse de vol, sans perdre les atouts d’un hélicoptère.
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Pas vraiment recente, Un prototype anglais a déjà volé il y a quelques décennies. C’était un avion à hélices, il décollait à la verticale pour ensuite voler comme les autres avions.
Hum c’est pas récent du tout, le Bell V-22 est en service dans l’USMC depuis 2005.
Enfin bon, il aurait été plus judicieux de parler d’un drone hybride type ADAC.
Faire d’une petite amélioration une révolution, et au passage prendre les lecteurs pour …
Article mal transcrit.
Effectivement, le v-22 existe depuis longtemps. Le vrai défi est l’ajout d’un réacteur, pas le VTOL. Bell Aicraft “produit” également le v-280 Valor pour le programme de remplacement des Black hawk. Société qui existe depuis 1935… D’ailleurs, l’article original sur The war zone, dit “Après 50 ans de développement…”
Le tilt rotor d’Eurocopter… Déjà 20 ans, est resté dans les cartons. Pas de marché pour l’époque.
Un vrai travail d’études avec un dépôt fe brevets.
Les marignanais toujours présents…
Enfin, bon, il y a eu les familles de jets de combats VTOL style Harrier en Occident et Yak-38 en URSS qui ont connu pour le premier des séries importantes. La France elle-même a conçu les Mirage Balzac VTOL. Rien de bien neuf dans tout ça. Sauf le désir des US de creuser un fossé technologique et financier avec leurs adversaires et/ou compétiteurs.
A propos, le type d’engin à rotors basculants illustrant l’article s’intègre dans la catégorie aéronautique des convertibles où jusqu’ici règne en maître le V-22 Osprey US. Lequel a été très long à développer (vingt ans) et a connu de sérieux problèmes au début de sa carrière opérationnelle. Sans compter que son atout, sa vitesse, s’est parfois révélée une faiblesse en opérations: elle était deux fois plus importante que celle des hélicoptères d’escorte! C’est aussi pourquoi les US travaillent sur des convertibles d’escorte. Mais tout ceci a un coût énorme qui réduit drastiquement les parcs acquis.