Passer au contenu

La NASA ne lancera probablement pas Artemis I avant 2022

Le SLS de la NASA a accumulé beaucoup de retard sur son calendrier initial, mais pourrait bien voir le bout du tunnel en début d’année prochaine.

Il faudra encore patienter quelques temps avant de voir décoller le Space Launch System. Selon SpaceNews, la NASA devrait bientôt définir une date d’inauguration pour son lanceur super-lourd. Et apparemment, l’engin en développement depuis 2011, ne va probablement pas quitter le pas de tir avant début 2022.

Un délai qui serait tout sauf surprenant. Rappelons que la NASA avait initialement dans l’idée de lancer son SLS dès 2020. Mais suite à de nouveaux retards, la date butoir a été décalée à plusieurs reprises. Récemment, l’agence spatiale américaine semblait enfin voir le bout du tunnel, et misait sur un lancement d’ Artemis I avant la fin de l’année. Mais devant l’ampleur de la tâche, ses hauts responsables ont préféré repousser la date butoir une fois de plus. L’administrateur Bob Cabana a ainsi annoncé que la date définitive serait enfin fixée dans les semaines à venir.

Nous définirons une date initiale après que l’équipe nous ait briefés”, explique-t-il. “Nous lancerons très probablement la mission Artemis 1 en début d’année prochaine”.

Le plan de vol d’Artemis I est déjà défini depuis… 2018. © NASA

Plusieurs tests cruciaux à réaliser

L’administrateur explique que le vaisseau vient à peine de terminer les tests de vibration (modal testing) de la structure; une étape indispensable pour lui éviter de se désagréger à cause d’un phénomène de résonance. Et avant de procéder au lancement, les ingénieurs ont encore plusieurs cases cruciales à cocher.

Il leur faudra notamment installer la clé de voûte de la structure, à savoir le vaisseau Orion. Celui-ci viendra remplacer un simulateur de masse au sommet du SLS. L’assemblage sera réalisé au Kennedy Space Center, le 13 octobre prochain. À ce stade, le vaisseau sera presque prêt. Les ingénieurs pourront alors procéder à un test de remplissage et d’ignition, qui consiste à démarrer le moteur principal pour s’assurer de son bon fonctionnement.

Une fois cette étape franchie, la NASA abordera la dernière ligne droite avant le lancement. Espérons que cette fois soit la bonne, et que l’agence puisse enfin récolter les fruits d’une décennie de travail acharné.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

1 commentaire
  1. Comment ça du retard ? C’est en fait, un exemple typique de projet avec des délais impossible à tenir avec les moyens humains et financiers alloués et plein d’inconnus. L’aérospatial et l’informatique se ressemble sur ce point.

Les commentaires sont fermés.

Mode