Il y a tout juste dix mois, le 7 janvier 2021, Donald Trump était banni de Twitter pour une durée indéterminée. Deux jours seulement après les violentes émeutes du Capitole, l’ancien président des États-Unis, peu enclin à céder sa place à Joe Biden, avait largement contribué à la propagation de fake news, estimant notamment que les élections avaient été truquées. Face à cette situation, et après déjà plusieurs rappels à l’ordre de l’homme politique, les réseaux sociaux avaient agi de concert, en privant Donald Trump de son moyen de communication favori.
Trump crie à la censure
Une sanction partie pour durer. Tandis que Facebook a déjà prévenu que l’ancien chef d’État serait réduit au silence pour deux ans minimum, Twitter a quant à lui annoncé une durée encore “indéterminée”. Un flou qui ne plaît visiblement pas à Donald Trump. Selon des documents judiciaires dévoilés par le site de Bloomberg, puis confirmés par l’agence Reuters, l’homme politique aurait saisi la justice pour contraindre Twitter à rétablir l’accès à son compte.
Déposée le vendredi 1er octobre dernier devant le tribunal de l’État de Floride, l’ancien président des États-Unis dénonce dans sa plainte une “censure” de la part de l’entreprise de Jack Dorsey. Une censure qui violerait le très sérieux premier amendement de la Constitution américaine, relatif à la liberté d’expression.
Toujours selon Trump, Twitter aurait en réalité été “contraint” par le Parlement américain de suspendre son compte @realDonaldTrump, à l’époque suivi par plus de 88 millions de personnes. Dans la plainte déposée par le milliardaire américain, on peut lire que les plateformes sociales, et particulièrement Twitter exercent “un degré de pouvoir et de contrôle sur le discours politique dans ce pays qui est immense, sans précédent et profondément dangereux pour le débat démocratique ouvert”. On rappelle qu’en plus de Twitter et Facebook, Donald Trump est toujours privé d’Instagram et YouTube, ce qui l’avait poussé à l’époque, à créer son propre réseau social.
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