YouTube durcit encore sa lutte contre la désinformation. Dans un billet de blog publié ce mercredi 29 septembre, la plateforme de Google a annoncé avoir supprimé plusieurs chaînes appartenant à des personnalités antivax. “Cela inclut les contenus qui affirment à tort que les vaccins approuvés provoquent l’autisme, le cancer ou l’infertilité, ou que les substances contenues dans les vaccins peuvent tracer les personnes qui les reçoivent”, précise l’entreprise. Mercredi, la chaîne de Joseph Mercola, un ostéopathe qualifié fin juillet par le New York Times de “diffuseur le plus influent de fausses informations sur le coronavirus en ligne” était supprimée. Elle comptait plus de 400 000 abonnés, et 100 millions de vues.
Bannir les fake news, et seulement les fake news ?
Si YouTube entend bien éradiquer les fake news de sa plateforme, la filiale de Google a cependant précisé que “les contenus sur les politiques de vaccination, les nouveaux essais vaccinaux et les succès ou les échecs historiques des vaccins” resteront autorisés, de même que les témoignages personnels sur la vaccination… À condition que ces derniers respectent les conditions générales de YouTube.
Au total, ce sont plus de 130 000 vidéos qui ont été supprimées de la plateforme depuis l’an dernier. Parmi les mesures les plus récentes prise par l’entreprise, on note aussi la suspension mardi des comptes allemands de la chaîne Russia Today, pour avoir violé le règlement interne de la communauté. En guise de représailles, Moscou a menacé de bloquer la plateforme dans le pays.
YouTube n’est pas le seul groupe à prendre des mesures face à la désinformation. L’ensemble des GAFAM s’est retrouvé sous pression depuis le début de la pandémie, au point de devoir endiguer la diffusion massive de désinformation qui sévit sur les réseaux sociaux.
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