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Mont Blanc : le toit de l’Europe s’affaisse

Le Mont Blanc rétrécit. Depuis 2011 la montagne franco-italienne a perdu trois mètres. Une baisse plus liée au vent qu’aux températures assurent les scientifiques.

4807,81 mètres. C’est la, nouvelle, taille du Mont-Blanc. C’est du moins le résultat de la dernière mesure des géomètres-experts de Haute-Savoie qui tous les deux ans depuis 2001 prennent une nouvelle mesure du Mont. Effectué entre le 16 et e 18 septembre dernier, cette mesure est l’une des plus basses jamais relevées depuis le début du millénaire. C’est en effet la première fois que le « toit de l’Europe » passe sous les 4808 mètres qui sont la mesure communément admise pour le sommet franco-italien.

Avec une baisse de 91 centimètres par rapport à 2017 — la mesure de 2019 n’a pas été officiellement prise en compte, car jugée « exceptionnellement trop basse » — la baisse se confirme pour le Mont-Blanc qui continue de perdre des centimètres d’année en année. Lui qui était passé au-dessus de la barre des 4810 mètres lors de la dernière décennie est maintenant en train de descendre et il a perdu près de trois mètres en sept ans. Une conséquence du réchauffement climatique ? Si la réponse peut sembler évidente, les scientifiques refusent d’y croire pour le moment.

Le réchauffement climatique n’est pas responsable

Le sommet du toit de l’Europe est en effet recouvert d’une quinzaine de mètres de neige et de glaces. La taille de ce dôme varie à chaque mesure en fonction des conditions météorologiques, mais pas de la température. En effet le mercure est toujours en dessous du 0 à cette altitude, et la neige n’y fond que très rarement comme lors de l’été 2003 ou 2009, qui a été des périodes particulièrement chaudes pour le sommet savoyard.

De plus, et de manière assez contre-intuitive, ce n’est pas au cœur de l’hiver quand la température est la plus basse possible que le Mont-Blanc est à son sommet. En effet, cette calotte glaciaire est bien plus grande à la fin de l’été, alors que les vents sont rares. Ces derniers, qui peuvent être très puissants à cette hauteur ont tendance à « tasser » la montagne, lui faisant perdre quelques centimètres.

Ces quelques variations de l’altitude du Mont-Blanc dépendent donc plus des conditions météorologiques au sommet, que du réchauffement climatique. Si l’explication climatique est encore mise de côté par les climatologues, le Mont-Blanc a malgré tout perdu trois mètres depuis sa mesure de 2009 et 2011, qui était identique à un centimètre près.

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4 commentaires
  1. j’ai jamais compris l’interet de calculer la neige sur le sommet pour faire varier la hauteur. Faut prendre sans la neige !!! Et je pense que cette hauteur ne varie pas !!!

  2. “Si la réponse peut sembler évidente, les scientifiques refusent d’y croire pour le moment.”

    Sérieusement, vous osez écrire un truc comme ça ?!? Quand il y a une explication scientifique à quelque chose, ce n’est pas parce qu’elle peut sembler contre intuitive à première vue que la science se plante. Écrire des trucs comme ça c’est accueillir les conspirationnismes en tout genre.

  3. 4807 mètres ! C’est mon Maître qui me l’a dit, en 1978, j’avais huit ans….. Laissez ce nombre tranquille et le Mont Blanc aussi.

Les commentaires sont fermés.

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