Ce 28 septembre, et contre toute attente, Amazon a finalement lancé son tout premier jeu vidéo, qui n’est nul autre que le MMO RPG New World. Une fois de plus, l’industrie vidéoludique a ouvert ses bras à une entreprise dont l’activité initiale n’aurait pas laissé croire à un tel revirement. C’est également le cas de Netflix, qui a annoncé il y a déjà plusieurs mois vouloir miser davantage sur cette industrie en y investissant beaucoup de moyens.
Le N rouge vient de faire un bond de géant dans cette direction, en rachetant son tout premier studio de développement, notamment. Il s’agit de Night School, le studio à l’origine du titre Oxenfree. Avec cette acquisition, Netflix espère pouvoir proposer des jeux exclusifs sur sa plateforme, complètement intégrés à ses formules d’abonnement actuelles, sans surcoût, sans publicités et sans micro-transactions.
Sean Krankel, le fondateur de Night School, pense le rapprochement entre Netflix et le studio vient de leur manière commune d’imaginer des histoires, avant même d’imaginer des productions. Il explique que « nos explorations dans le domaine du jeu narratif et l’expérience de Netflix en matière de soutien à divers conteurs étaient une association naturelle ».
Trois nouveaux jeux pour l’Europe
En parallèle, Netflix a également proposé ses trois nouvelles productions mobiles en Pologne, en Italie et en Espagne. Ceux-ci viennent s’ajouter aux premiers titres sortis exclusivement en Pologne en août dernier, à savoir Stranger Things: 1984 et Stranger Things 3. Les trois nouveaux jeux mobiles sont Shooting Hoops, Teeter (Up) et Card Blast.
À première vue, il s’agit de jeux plus génériques que les productions Stranger Things, qui sont donc destinés à un public plus large, et moins spécialisé dans la culture geek. Selon Netflix, cet ajout fait encore partie des phases de test et l’expérience des joueurs peut donc être imparfaite. La firme n’a pas encore annoncé quand la France pourra avoir accès à ses premiers jeux, mais cela ne semble plus très loin.
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