Il aura fallu attendre trois ans pour que cette affaire se termine. Fin 2018, la directrice financière du géant chinois Huawei, Meng Wanzhou, fille du fondateur et héritière du groupe, avait été arrêtée et placée en résidence surveillée par les autorités canadiennes pour le compte des États-Unis. Elle était notamment accusée d’avoir dissimulé de nombreuses informations afin de contourner les sanctions américaines vis-à-vis de l’Iran.
Ce week-end, Meng Wanzhou a finalement pu regagner son pays d’origine après près de trois années assignées à résidence au Canada. Dans le même temps, la Chine a libéré deux canadiens qui étaient détenus depuis plus de 1000 jours, et qui ont pu eux aussi regagner le Canada.
La directrice financière de Huawei a plaidé non-coupable à tous les chefs d’accusation portés à son encontre, mais a tout de même accepté de reconnaître avoir communiqué de fausses informations aux institutions financières.
Mise en scène chinoise
À son arrivée à Shenzhen, la fille du fondateur de Huawei a été accueillie de manière spectaculaire, dans une cérémonie digne d’un chef d’État. « Si l’espoir à une couleur alors cela doit être celui du rouge du drapeau chinois », a-t-elle déclaré à son arrivée, en guise de victoire symbolique de la Chine.
Pourtant, les accusations qui pèsent à son encontre sont toujours en cours. Huawei continue de nier en bloc, tandis que le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que cela constituait « une persécution politique à l’encontre d’un citoyen chinois » et que « l’objectif est de supprimer les entreprises chinoises de haute technologie. » Affaire à suivre…
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