La réponse de Facebook ne s’est finalement pas fait attendre. Le 14 septembre dernier, le Wall Street Journal publiait une enquête édifiante, dans laquelle Facebook reconnaissait le rôle d’Instagram dans le mal-être de ses utilisateurs, et notamment des plus jeunes. Après avoir fait la sourde oreille, l’entreprise américaine a finalement décidé de s’exprimer sur le sujet. Par le biais de son vice-président et responsable de la recherche Pratiti Raychoudhury, Facebook estime désormais que les révélations du Wall Street Journal ne sont “pas exactes”, et qu’elle résulte d’une mauvaise interprétation de la part du média.
Le Congrès ouvre une enquête
Dans sa série d’articles The Facebook Files, le Wall Street Journal se basait sur une liste de documents internes à Facebook. Dans cette dernière, l’entreprise de Mark Zuckerberg reconnaissait notamment qu’Instagram avait des effets nocifs sur les adolescents. L’enquête reprochait non seulement à Facebook d’être conscient d’avoir une mauvaise influence sur son public, mais surtout de ne rien mettre en place pour y remédier.
Face aux révélations du Wall Street Journal, Facebook doit désormais s’expliquer. La responsable mondiale de la sécurité de Facebook, Antigone Davis comparaîtra jeudi devant le sous-comité sénatorial du commerce des États-Unis pour répondre aux accusations contre son entreprise. Cette audience devrait aussi être l’occasion d’évoquer l’avenir de plus en plus incertain du projet d’Instagram pour les enfants, officialisé il y a déjà plusieurs mois par la plateforme.
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