Apple a récemment dépassé la barre des 2 milliards d’iPhone vendus depuis le tout premier lancement du smartphone, en 2007. Contrairement au premier milliard, sur lequel le constructeur avait communiqué (c’était en juillet 2016), cette fois Apple s’est fait très discrète. Pas de célébration, pas de déclaration, et pourtant il y aurait des choses à dire !
Une immense gamme de prix
Néanmoins, comme le rappelle l’analyste Horace Dediu d’Asymco, ce passage au-delà des 2 milliards est bien moins symbolique que le premier milliard. D’une part, Apple ne communique plus sur les volumes des ventes, uniquement sur les revenus générés par l’activité iPhone. D’autre part, il y a une certaine désensibilisation du public quand les chiffres sont aussi importants, ils n’évoquent plus grand chose.
L’analyste relève aussi quelque chose d’intéressant. Il est aujourd’hui possible d’acheter un modèle neuf pour 399 $ (l’iPhone SE), soit le même prix que l’iPhone original. Mais la répartition des tarifs est plus large que jamais : un iPhone 13 Pro Max avec 1 To de capacité de stockage revient en effet à 1.600 $ ! Et le choix n’a jamais été aussi varié : Apple commercialise 24 références d’iPhone à 18 prix différents.
À cela s’ajoute un marché de l’occasion plus dynamique que jamais, largement dominé par l’iPhone et qui contribue à baisser les prix de l’entrée dans l’écosystème d’Apple. Le seul danger finalement pour le constructeur, ce serait que les utilisateurs gardent leurs iPhone plus longtemps que les trois ou quatre ans actuels avant de renouveler. Les smartphones (et cela vaut aussi pour Android) sont devenus tellement performants qu’on peut les utiliser pendant un long moment sans subir d’inconvénients.
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Quand on voit que ça coûte le prix d’un bon pc, autant le garder jusqu’à la fin du support. Surtout qu’ils ne rame pas (a moins de blinder la mémoire)