La nourriture végétale a le vent en poupe. Si les steaks sans viande ont déjà fait leur apparition dans les étals, ils pourraient en être bientôt de même pour le poisson. Le New York Times explique en effet que « des produits de la mer alternatifs » pourraient très bien être utilisés pour remplacer le poisson classique que nous mettons dans nos assiettes. Objectif premier de cette manœuvre, réduire notre consommation de produits animaux, et ainsi limiter la surpêche qui est en train de décimer un à un nos océans.
Aujourd’hui les poissons et autres fruits de mer végétaux existent déjà, mais ils restent des produits en marge des grandes chaînes de distribution et donc très peu connus du grand public. À titre d’exemple, le quotidien New-Yorkais cite l’entreprise New Wave Food qui commercialise entre autres des équivalents de crevettes à base de haricots mungos et d’algues. Autre entreprise, autre produit, Ocean Hugger Foods produit de son côté des sushis de thon cru, en majeure partie fait avec de la tomate.
Pour l’instant ces produits de la mer, ne venant pas de la mer ne représentent que 0,1 % des ventes aux États-Unis alors que les ventes de steak végétal valent elles pour 1,4 % des échanges dans le commerce nord-américain.
Des poissons in vitro : l’alternative ultime ?
L’industrie des produits végétaux est aujourd’hui en plein essor. Les entreprises produisant ce genre d’aliments ont reçu 83 millions de dollars d’investissement en 2020, c’est huit fois plus qu’en 2017. L’objectif pour ces entreprises est maintenant de séduire une population non végétarienne, qui ne représente qu’une infime minorité de la clientèle.
Si les poissons végétaux sont une alternative, ces derniers sont aujourd’hui encore loin de faire une réelle concurrence à un poisson frais. Les textures et les saveurs sont différentes et il faudra des années de recherche pour les industriels pour réussir à se rapprocher de la réalité. En attendant que ces études soient menées, une start-up, Wildtype, propose une autre solution.
Elle travaille en effet sur la conception de poisson in vitro. Elle avait ainsi présenté en 2020 des sushis au saumon ce dernier ayant été cultivé à partir de cellules souches. Ce procédé pourrait permettre de réguler notre consommation de poisson, et ainsi proposer une alternative à la surpêche. Encore très minoritaires par rapport aux modes de consommation traditionnelles, les produits de “substitution” deviennent légion et leur adoption par le grand public ne semble être qu’une question de temps.
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Pour sauver nos océans on pourrait commencer par arrêter de les polluer abondement et d’essayer de trouver une solution pour les déchets et la pêche excessive.