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Pfizer-BioNTech juge son vaccin “sûr” pour les 5-11 ans et va demander une autorisation

Les deux laboratoires jugent leur vaccin “sûr” et “efficace” chez les jeunes enfants de 5 à 11 ans. Ils souhaitent désormais soumettre leurs résultats aux autorités de régulation pour le faire autoriser.

Alors que le débat sur vaccination des enfants fait rage, les études se multiplient aussi afin de juger de son efficacité et de sa dangerosité. À l’heure actuelle, elles en sont encore au stade de vérification interne, mais les bons résultats présentés par le consortium Pfizer-BioNTech sur les 5-11 ans sont apparemment prometteurs.

Le groupe a ainsi diligenté une étude sur 2268 enfants américains, finlandais, polonais et espagnols qui ne présentaient aucun signe d’infection préalable. Chacun a reçu un total de 10µg répartis sur deux injections, soit une dose trois fois inférieure à celle inoculée aux adultes du groupe de contrôle.

Dans un communiqué repéré par FranceInfo, le géant pharmaceutique affirme que “la réponse immunitaire chez les participants ayant reçu 10µg est comparable à celle des 16-25 ans qui ont reçu 30µg” du même vaccin. De plus, l’étude n’a pas constaté d’effets secondaires plus fréquents ou plus intenses que chez les patients plus âgés. “Le profil des données de sécurité et d’immunogénicité des jeunes de 5 à 11 ans, vaccinés à une dose moins élevée, correspond à ce qu’on observe chez les populations plus âgées avec une dose plus élevée”, peut-on lire dans le communiqué. Concrètement, cela signifie que le vaccin serait globalement au moins aussi efficace dans la population jeune. De plus, il y serait tout aussi bien toléré.

Une demande d’autorisation à venir

Ces résultats fournissent des fondations solides pour demander une autorisation de notre vaccin chez les enfants de 5 à 11 ans”, explique le communiqué. “Nous prévoyons de les soumettre à la FDA et aux autres régulateurs dans les plus brefs délais”, conclut-il.

Bien évidemment, il faut garder en tête qu’il s’agit d’une étude interne, et certainement pas indépendante. Rappelons également que les effets secondaires recherchés sont rares, et pourraient être passés inaperçus dans cet échantillon de 2268 personnes. Cela ne signifie pas pour autant que les résultats sont insignifiants; en revanche, ils devront être démontrés avec une grande rigueur auprès des autorités de régulation.

Ces dernières auront la lourde tâche d’estimer la balance-bénéfice risque chez les enfants. Une question qui s’annonce déjà brûlante. En effet, on constate depuis quelque temps désormais que la mortalité est très inférieure dans cette tranche d’âge. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être contaminés. Ils peuvent donc devenir des vecteurs de la maladie, et continuer de faire circuler le virus. Il faudra donc suivre attentivement les conclusions des régulateurs. Celles-ci pourraient receler de nombreux indices sur la stratégie vaccinale qui sera mise en place, y compris en France.

Enfin, notons qu’il y a actuellement deux autres études en cours chez Pfizer-BioNTech; elles portent sur les enfants de 6 mois à 2 ans et de 2 à 5 ans. Les résultats sont attendus d’ici à la fin de l’année. Le débat sur la vaccination des enfants est donc parti pour durer encore quelque temps.

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4 commentaires
  1. bientôt le vaccin direct dans le bide de la future maman, sait on jamais il faudrait pas que mamie/papi le choppe lors du premier bisous..

  2. Le virus est nul pour les enfants donc qu’on vienne me dire ou est l’intérêt de les vacciner ?

    Surtout que les personnes à risques le sont toutes.

    C’est donc du business.

  3. -Qui voudrait d’un vaccin en early access ?
    – Moi, Rourourou.
    – Je ferais comme lui alors, bêeeeeeeeeee vers l’infini et surtout l’au delà.

  4. Je ne suis pas foncièrement contre le vaccin pour les enfants, mais j’aimerais que ça ne vienne pas du laboratoire au niveau des études mais d’organismes indépendants. Le conflit d’intérêt est évident

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