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Espace : le Français Vaonis officialise Hyperia, sa station d’observation ultime

2,10 mètres pour 75 kilogrammes. Hyperia est dès son lancement un poids lourd de l’astronomie grand public.

Un titan pour observer le ciel. C’est ainsi que Vaonis, une jeune start-up héraultaise fondée par Cyril Dupuy en 2016, a défini Hyperia, son nouveau produit. Travaillant aujourd’hui autour d’une équipe d’une vingtaine de personnes, la jeune entreprise est devenue en quelques années la référence en ce qui concerne la conception et la commercialisation de télescopes intelligents. Destinés à être utilisés aussi bien par des novices que par des professionnels de l’astronomie, les deux premiers produits de Vaonis, Stellina et Vespera ont rencontré un certain succès.

Avec des télescopes sortis en 2018 et 2021, Vaonis avait investi le marché de l’entrée de gamme pour faire découvrir l’espace au plus grand nombre. Avec son annonce aujourd’hui d’un troisième produit, la firme vise une autre clientèle, cette fois dans les plus hautes sphères de l’astronomie.

En proposant Hyperia, Vaonis embarque ce qu’elle sait faire de mieux, toujours dans un design épuré et un sens du détail qui fait partie de l’ADN de la marque. Cette station d’observation, car il n’est plus question ici d’un simple télescope, mais de toute une installation, se veut être la référence de son marché, un titan.

Avec ses 2,10 mètres et ses 75 kilogrammes, la comparaison avec le mythologique Hypérion, dont la station tire son nom, est plus que légitime. Malgré sa taille, Vaonis a apporté de nombreux petits détails qui changent tout à ce que la marque définit comme « un hybride entre le télescope connecté et l’observatoire astronomique ».

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La nébuleuse de l’aigle vu par l’Hyperia de Vaonis © Vaonis

Un bijou technologique à prix d’or

Embarquant des technologies de pointe, comme le dernier capteur de chez Sony, Hyperia peut atteindre une définition d’images de 61 millions de pixels. 10 fois plus que sur le Stellina, et 30 fois plus que le Vespera. En plus de cette qualité d’image ahurissante, Hyperia dispose de la technologie Direct drive, communément utilisée dans les observatoires pour pointer et suivre un objet céleste avec le plus de précision possible.

Au vu de sa fiche technique, le produit de Vaonis a de quoi faire rêver. Réalisé sur commande et sur-mesure selon les besoins de chaque client, chaque Hyperia devrait coûter 45 000 € au minimum. Conçu en Zicral, un alliage utilisé dans l’aéronautique, le nouveau télescope devrait être capable de résister aux pires conditions météorologiques possibles. Pensant déjà à l’avenir, Vaonis s’est laissé la possibilité technique de changer le capteur d’image d’Hyperia si un nouveau modèle, plus performant, faisait son arrivée sur le marché.

Avec son troisième produit en trois ans, Vaonis se positionne avec « l’ambition de conquérir le marché international de l’observation astronomique ». Déjà récompensée au CES 2018, l’entreprise héraultaise a reçu le « Best Of Innovation » lors de l’édition 2021 du salon.

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4 commentaires
  1. Une belle arnaque encore. Acheter une esprit150ed, sur une monture hobbym avec une asi6200 et des filtres baader + les soft et la coupole revient à 20k€ pour des performances similaires, voire meilleures. Un peu dommage de dépenser 45k€ dans un objet qui ne sert à rien car totalement automatique. Rechercher dans le moteur de recherche des photos en sho d’hubble est gratuit.

  2. D’accord c’est une arnaque, un télescope meade 300 mm 4x plus performant avec monture Goto coute 4200€ et la Caméra ZWO ASI 6200 MC Pro Color coute 4500€ : total 5 X moins chère

  3. C’est un “publi-reportage” ? Qui va (particulier amateur) être prêt à mettre 45000e dans ceci ? Quelle blague.

  4. pas vraiment une arnaque…
    Cyril dupuy et sa bande ont étés au bout de leur démarche concernant ce à quoi devrait ressembler un astrographe
    robotisé. Le propriétaire d’un tel engin devra, outre un comte en banque bien rempli , posséder une bonne maitrise
    de l’outil informatique , car la programmation du bestiau ne sera pas une mince affaire .
    Il faut bien tenir compte du fait qu’une fois proggrammé , la machine se charge de tout (pointage , acquisition ,
    traitement ). Reste à trouver un site convenable ,et pourvu d’une prise secteur 220v…
    le prix parait exhorbitant , mais il y a des pays ou le pouvoir d’achat est bien superieur au notre…
    Enfin cet engin est pour le moment le premier du genre et s’il est pertinent , ne manquera pas d’etre copié un jour
    ou l’autre.

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