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Des murs plus blancs que blancs pour remplacer la climatisation

La peinture blanche la plus blanche du monde pourrait être une solution contre le réchauffement climatique.

La question du réchauffement climatique est sur toutes les lèvres depuis des années. Dans le monde scientifique, tout le monde y va de sa trouvaille pour le limiter, et toutes les solutions semblent envisageables face à l’urgence de la situation. Récemment, des chercheurs de l’université de Washington ont ainsi proposé de blanchir les nuages afin de renvoyer plus de lumière, et donc, réduire la température de la Terre.

Dans la prestigieuse université de Purdue, qui compte notamment dans ses anciens élèves l’astronaute Neil Armstrong ou Edward Purcell, prix Nobel de physique en 1952, cette idée de blanchir les nuages a fait son bout de chemin. Des chercheurs ont ainsi annoncé en octobre avoir créé la peinture la plus blanche qui soit. Elle est capable de refléter 95,5% de la lumière. Une telle blancheur permet d’acquérir des propriétés frigorifiques comparables à celle d’un petit climatiseur. Selon l’étude, la peinture était capable de rafraîchir de plus de 7 degrés les éléments peints.

Mais depuis, les recherches ont continué et une nouvelle peinture a vu le jour. En utilisant une formule légèrement différente les universitaires ont réussi à produire un blanc qui renvoie 98,1% de la lumière du Soleil. Une telle prouesse pourrait rendre inutile les climatiseurs, qui sont des pollueurs en puissance. Selon Xiulin Ruan, professeur en ingénierie mécanique et l’un des auteurs de l’article, cette peinture est « plus puissante que les climatiseurs utilisés par la plupart des maisons». Aux États-Unis la climatisation privée est bien plus répandue qu’en Europe. Il est estimée que 6% de la consommation électrique globale de l’oncle Sam part dans la climatisation.

Une commercialisation prochaine ?

Cette peinture est le résultat de plus de sept ans de recherche. Au sein de la recette magique mise au point par les chercheurs américains, c’est le sulfate de baryum, un élément déjà utilisé en photographie, qui semble être l’élément déterminant. Ce dernier apporte une blancheur en plus à la peinture, qui retient donc moins la chaleur des rayonnements du Soleil. Posée sur un toit de 93 mètres carrés à titre d’expérience grandeur nature, cette peinture a réussi à produire une capacité frigorifique de 10 kilowatts, de quoi remplacer un climatiseur.

Les chercheurs ont fièrement annoncé lors de la publication de leur article que ce produit pourrait très vite se retrouver dans le commerce. Ils ont déjà trouvé un partenaire pour s’occuper de cette nouvelle étape. Si la peinture blanche ne sera à elle seule qu’une petite solution pour lutter contre le réchauffement climatique, elle pourrait être un moyen de réduire notre impact environnemental en réduisant le nombre de climatisations et en rendant les conditions de vie plus agréables dans les régions pauvres et très chaudes du globe.

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5 commentaires
  1. Après les nuages blanchis, v’là les toitures, on va bientôt tous devoir s’habiller comme Eddie Barclay pour avoir moins chaud.

  2. En gros réinventons l eau tiède, pq les anciennes maisons du pourtour de la méditerranée sont blanches à petites’fenêtres., sûrement pas pour faire plaisir aux touristes Ryanair et son compte insta chargés de selfies

Les commentaires sont fermés.

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