La série noire continue pour Blizzard. Après les révélations très médiatisées du Department Fair Employment and Housing de Californie sur la culture misogyne et toxique de l’entreprise américaine, l’éditeur vidéoludique est à nouveau visé par une plainte, cette fois de la part du CWA (Communications Workers of America). L’union syndicale américaine a annoncé dans un communiqué avoir “officiellement déposé une plainte (…) contre l’entreprise pour intimidation de travailleurs et atteinte au droit syndical”.
Selon le CWA, Blizzard aurait ainsi tenté à plusieurs reprises de faire pression sur ses employés lorsque ces derniers auraient évoqué le projet de monter un syndicat. Après les accusations de harcèlement, plusieurs travailleurs auraient ainsi décidé de s’allier pour créer A Better ABK le 23 juillet dernier. Un syndicat censé les aider à obtenir un espace de travail plus sain. Mais au lieu de simplement répondre à ces demandes, Blizzard aurait au contraire utilisé “des tactiques coercitives pour tenter d’empêcher ses employés d’exercer leurs droits de s’unir et d’exiger un lieu de travail plus équitable, durable et diversifié”. Un droit pourtant protégé par le droit du travail fédéral, souligne le CWA.
Cet été, plus de 200 employés de la firme américaine s’étaient rassemblés pour manifester contre la culture managériale toxique, sexiste et raciste de Blizzard, qui avait notamment conduit au suicide d’une employée après la divulgation de revenge porn au sein de l’entreprise. Malgré le départ précipité de J. Allen Brack, il reste visiblement encore beaucoup à faire pour Blizzard.
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