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Pixel 6 : le SoC Tensor de Google finalement décevant ?

Le futur fleuron de la firme de Mountain View se donne à voir sur Geekbench, et c’est un peu décevant.

Cette année, Google a décidé de prendre de l’avance sur son calendrier en levant le voile, dès le mois d’août, sur ses nouveaux fleurons, les Pixel 6 et Pixel 6 Pro. Mais puisque ces smartphones ne seront lancés qu’en fin d’année, la firme de Mountain View est restée bien discrète sur les détails.

Si le design du Pixel 6 est bien connu, on n’en sait finalement que très peu à propos de sa toute nouvelle puce Tensor, un SoC spécialement conçu par Google. Jusqu’à présent, l’entreprise californienne n’a en effet communiqué aucun détail technique sur cette puce… mais celle-ci vient malgré tout de se dévoiler grâce à un benchmark en fuite.

Le Pixel 6 Pro vient en effet de faire son apparition sur Geekbench, nous permettant d’avoir un premier aperçu du fameux SoC Tensor. Ainsi, l’on apprend qu’il utilise l’architecture ARM v8 et qu’il disposera de huit coeurs — deux coeurs cadencés à 2,80 GHz, deux coeurs à 2,25 GHz et deux coeurs économes à 1,80 GHz. Côté GPU, on pourra compter sur un Mali-G78. Surtout, on peut jeter un oeil sur les scores obtenus par cette puce, et ils ne sont pas vraiment glorieux.

Crédits : Geekbench

Sur Geekbench, la puce Tensor de Google a en effet obtenu un score de 414 en single-core, et 2 074 en multi-core. On dépasse tout de même le Snapdragon 765G du Pixel 4a en multi-core, qui décrochait un score de 1 602 points, mais pas en single-core (585 points). Si l’on fait la comparaison avec un Galaxy S21 Ultra équipé d’un Snapdragon 888, le SoC Tensor se fait littéralement écraser : 1 134 points en single-core et 3 322 points en multi-core.

Malgré tout, il convient de relativiser ces résultats. Déjà, rien ne nous dit que ce benchmark est réellement authentique, même si on retrouve bien le nom de « Google Pixel 6 Pro » sur Geekbench. Ensuite, le Pixel 6 est encore en développement, et cette puce est encore amenée à évoluer d’ici le lancement du smartphone, tout comme Android 12. Pour finir, la puissance brute est une chose, et l’optimisation en est une autre. En maniant à la fois le logiciel, le matériel et en développant soi-même le SoC, Google pourrait en tirer le maximum, sans avoir nécessairement besoin d’une avalanche de puissance.

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1 commentaire
  1. Alors non, si le smartphone est prévu cette année, la puce est déjà finalisée. Ce n’est pas du développement Web, il faut concevoir la puce, que le fondeur adapte ses installations pour la produire en masse pour l’envoyer aux assembleurs qui doivent prévoir un stock avant la date de lancement.

    Maintenant est-ce vraiment un problèmes ces performances en benchmark. Google n’a jamais tablé sur la puissance pure. Et la puce devrait être accompagnée de puissance dédiée à l’IA, à la photo, etc. qui n’entre pas en ligne de compte dans ce test de puissance. Donc on ne ferra pas tourner le dernier jeu vidéo, mais ce n’est sans doute pas le but du produit.

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