Pas plus de quatre ans : c’est la durée maximale que les hommes et les femmes devront rester sur Mars, voyage compris, avant de risquer la mort, selon une étude menée par l’UCLA, du MIT, de l’Institut des Sciences de Moscou et du centre de recherche pour les géosciences de Potsdam, en Allemagne. Le danger ? Les radiations émises par le soleil, les étoiles distantes et les galaxies.
Le danger des radiations sur Mars
Les humains seront capable de voyager vers Mars et de revenir sur Terre, et de rester environ deux ans sur la planète rouge sans souffrir des radiations. Mais demeurer plus longtemps mettrait leur vie en danger. Les scientifiques ont aussi établi que le meilleur moment pour quitter la Terre est lorsque l’activité solaire est à son maximum, les radiations de notre astre détournant les particules les plus dangereuses des galaxies distantes.
Dans cette configuration, et pour peu que le blindage du vaisseau soit suffisamment épais pour résister aux radiations, le voyage aller demanderait 9 mois, un peu moins pour le retour dans les mêmes conditions. En revanche, une fois sur place, il existe de sérieuses difficultés technologiques pour une mission humaine.
Au-delà de quatre ans, les astronautes seraient exposés à un volume dangereusement élevé de radiation. Mars est en effet privé de magnétosphère, qui sur Terre nous protège de ces radiations cosmiques. Résultat : pour envisager une colonie viable sur Mars, il va falloir trouver des solutions sortant de l’ordinaire qui pourraient exclure les humains, par exemple des robots qui seraient chargés de construire des habitats assez résistants, en attendant que nous puissions nous installer.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
On pourrait augmenter cette durée (1) avec une propulsion nucléaire réduisant le trajet à 3-4 mois et (2) en positionnant les abris dans des cavernes naturelles sous la surface de mars.
Ainsi les radiations cosmiques n’atteindraient les humains que lors des sorties sur la surface (ajoutées aux 2 x 3-4 mois du trajet), prolongeant ainsi la durée totale des missions.
Il. N’y. Aura. Jamais. De. Colonisation. De. Mars.
Jamais. Ni d’aucune autre planète. Il faut arrêter ces fantasmes à la con. Nous n’avons même pas réussi à coloniser le continent Antarctique regorgeant d’eau, d’oxygène, de poisson, dépourvu de toutes radiation nocive et accessible en quelques heures de vol.
Le mieux qu’il y aura sur Mars ce sera quelques missions humaines pour dire qu’on y est allé, avec des séjours de quelques semaines. J’ai parlé.