Depuis 2014, Apple ne cesse de pousser son service de paiement mobile Apple Pay, qui est maintenant compatible avec une majorité d’établissements bancaires, que ce soit en Europe ou aux États-Unis. Il est très facile d’enregistrer une carte bancaire dans l’application Wallet de l’iPhone. Mais ensuite, est-ce que les utilisateurs se servent de leur smartphone pour payer ?
Plus de commerces, mais pas plus d’utilisateurs
Selon une étude de PYMNTS, seulement 6,1 % des possesseurs américains d’iPhone ayant activé Apple Pay paient chez les commerçants avec leur smartphone. L’usage a bien augmenté depuis 2015, mais à l’époque le taux d’utilisation d’Apple Pay se montait à 5,1 %. La progression reste très mesurée. Et en fait, elle est quasiment au même niveau qu’en 2019, après un plongeon l’an dernier, sans doute en raison de la pandémie.
D’après PYMNTS, la petite hausse enregistrée depuis 2015 est le résultat du nombre de commerces acceptant Apple Pay, qui sont plus nombreux : ils étaient 19 % en 2015, on estime leur nombre à 70 %. Ce qui signifie qu’il y a plus de personnes qui peuvent utiliser le service quand ils font des emplettes. Quasiment rien de cette croissance n’est le fait d’utilisateurs d’iPhone qui se servent d’Apple Pay à la place de leurs cartes bancaires.
Après avoir convaincu les banques et les commerçants à accepter Apple Pay, le constructeur doit maintenant persuader les consommateurs d’utiliser son service de paiement, au-delà des aficionados de la marque. Pour 94 utilisateurs sur 100, cela reste un défi.
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Ce faible nombre est fou ! La banque est enfin compatible et du coup je m’en sers tout le temps. C’est franchement pratique :). Peut être que le payement sans contact n’est pas autant rentré dans les mœurs la bas ?
je suis bien d’accord avec toi dark, étonnant. Depuis que c’est compatible avec ma banque j’utilise aujourd’hui que ce moyen de paiement, plus de carte, plus de plafond, mieux sécurisé (face ID) pour la validation.
je ne paye plus qu’avec ça depuis que je peux . tellement pratique…
Peut-être la contradiction apparente entre ce que nous vivons en tant qu’adeptes de l’iPhone et les chiffres présentés tient-elle au fait, non négligeable, qu’il s’agit de chiffres américains, comme le dit l’article ?
En outre, les expériences personnelles, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, ne sont pas un bon critère pour juger de l’usage général. Après tout, de bonnes statistiques quantitatives exigent plus qu’un jugement qualitatif individuel.