La 90e édition sera la bonne. Dans la Sarthe, les 24 h du Mans sont une institution. La course automobile centenaire sait à merveille se renouveler et se lancer dans le monde de demain, sans déroger aux traditions. Alors que la 89e et dernière édition de la course a livré un spectacle plus que mitigé en piste, de grands changements sont à venir sur la ligne droite des Hunaudières.
Ainsi, dans une volonté écologique, les organisateurs de la course mancelle et du Championnat du monde d’endurance (le WEC) ont décidé d’utiliser un carburant plus écologique. 100% renouvelable il sera produit près de Lyon à partir des résidus des vendanges. Sans céder à la tentation de l’électrique, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO), propriétaire de la compétition s’adapte au monde d’aujourd’hui sans dénaturer la course au double tour d’horloge.
Dès qu’il est question d’écologie, le monde du sport auto est pointé du doigt comme le mauvais élève. Face à cette image de grand pollueur, la F1, mais aussi le monde de l’endurance ont longtemps cherché des solutions. La formule-E (compétition de voitures électriques) s’est longtemps montrée comme la voie à suivre pour faire perdurer le sport automobile, malgré le désamour de nombreux fans pour cette nouvelle discipline.
Une adaptation plus que nécessaire
Afin de répondre aux questions écologiques, les organisateurs des 24h ont donc décidé, en partenariat avec Total Énergies, de faire rouler les voitures au départ l’an prochain avec un carburant 100 % renouvelable. Le groupe français Total, en charge de la production de ce nouveau carburant explique « il s’agira d’un bioéthanol issu de résidus viniques provenant de l’agriculture française » le plus gros de la production devrait sortir de l’usine Total de Feyzin, dans la région lyonnaise.
Sans être parfaitement écologique, ce nouveau carburant devrait être 100 % renouvelable (il ne nécessitera aucune énergie fossile pour être produit). Dans le même temps, les organisateurs de l’ACO assurent que les émissions de CO2 devraient elles baisser de 65 % lors de son utilisation.
Si les 24 heures de Mans se sont placés comme la première compétition à utiliser un tel carburant, la F1, plus grande compétition automobile a de son côté assurait qu’elle allait devenir neutre en carbone d’ici à 2030.
Afin d’atteindre un tel objectif, l’utilisation de biocarburants est là encore évoquée. En 2014 la FIA, la fédération internationale de l’automobile avait déjà fait plusieurs changements majeurs sur la motorisation des F1 pour réduire leur pollution. Aujourd’hui les monoplaces de Charles Leclerc et Pierre Gasly roulent avec un V6 hybride, une partie de la propulsion étant réalisée de manière électrique.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
« Sans céder à la tentation de l’électrique »
C’est juste qu’aucune batterie ne tiendrait le rythme des 24h du Mans…
Pu*ain, une œuvre d’art du greenwashing !
Pour que ce carburant soit réellement 100% renouvelable ou neutre, il aurait fallu que la vigne dont il est issu ai été cultivée et collectée sans tracteur Diesel, pressée dans des pressoirs électriques alimentés par un fournisseur “vert”, les déchets transportés en camion électrique jusqu’à Total qui l’aurait ensuite distillé en n’utilisant que de la chaleur produite par un procédé ne produisant pas de CO2, dans une raffinerie construite en acier et béton produit de manière écologique, etc, etc, etc.
Bref, le sport automobile c’est une fraction de pouillième d’Epsilon de la pollution mondiale des constructeurs automobile, mais bon, en terme d’exposition ça rapporte bien sur l’image écolo des constructeurs, alors allons-y, greenwashon…
Va habiter au Mans, tu verras la différence ce jour là, enfin tu aurais du y aller du temps de l’essence aussi pour comparer. En plus, on parle de résidus de vendanges, c’est mieux que de gâcher de l’alcool de raisin qui doit rapporter beaucoup plus.
Quoique de l’alcool pourrait être retiré du vin à l’avenir, il y aurait moins de drames familiaux et d’accidents, d’AVC et autres maladies. et est ce de la faute de l’exploitant si les constructeurs de tracteurs n’en produisent pas en flexfuel ? Il y a toujours un début au changement, et c’est déjà pas mal, les alcoolos autour du circuit n’auront qu’à respirer pour bénéficier de l’ivresse :=):=):=)