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Google prend des mesures contre les talibans afghans

Alors que les talibans ont pris possession du pouvoir en Afghanistan, Google compte bien ne pas leur rendre la vie facile.

L’Afghanistan vient de sombrer sous le joug du régime taliban. Les forces armées ont pris le pouvoir dans une offensive éclair qui aura renversé la situation, déjà très instable, du pays en quelques semaines seulement.

L’attaque des talibans a évidemment suscité de nombreuses réactions à l’international. La Maison-Blanche a notamment affirmé que la situation n’en resterait pas là, et, si la présence militaire de l’oncle Sam sur le sol afghan n’est pour le moment pas remise en question, Washington ne semble rien s’interdire. 

Google ne veut pas aider les talibans

Dans la même ligne idéologique que la Maison-Blanche, les géants du numérique ont, ou vont prochainement prendre des mesures afin de ne pas aider, de quelque manière que ce soit, les talibans. 

La première société à sauter le pas, ce fut Google. L’entreprise de Menlo Park a retiré l’accès à Gmail pour les talibans. Une façon bien à elle de lutter contre la mise en place d’un régime théocratique dans le pays d’Asie centrale. Dans les faits, Google a bloqué l’accès des milliers de comptes du gouvernement afghan afin que les talibans, qui ont pris possession des rues ne réussissent pas à remonter les historiques de conversations des anciens membres du gouvernent. 

Microsoft pourrait être le prochain à suivre 

Google avait été d’une aide précieuse pour plusieurs ministères afghans qui travaillaient depuis des années avec les outils et services de la firme de Menlo Park. Ainsi les administrations en charge des finances, de l’éducation ou encore de l’industrie ont toujours fait confiance à Google pour stocker leurs données. Aujourd’hui alors que la vengeance des talibans plane sur Kaboul, ces données pourraient condamner des milliers d’anciens partisans du régime, qui, pour la plupart, sont toujours sur le sol afghan.  

Autre géant du numérique très surveillé dans ce dossier, Microsoft. La firme fondée par Bill Gates et Warren Buffet avait elle aussi fourni de très nombreux outils et logiciels (notamment pour la messagerie) aux ministères afghans. Malgré l’urgence de la situation, la société n’a pas encore donné sa position de manière publique sur le sujet. 

Les données en possession de ces firmes pourraient aisément condamner des anciens ministres, ou fonctionnaires, jugeant aujourd’hui comme hostile par le régime taliban. Si officiellement, ils ont annoncé donner l’amnistie à toutes les personnes ayant travaillé pour l’ancien régime afghan, rien n’assure que le groupe armé tiendra parole à l’avenir.

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