Vivo a investi beaucoup de temps et de ressources pour concevoir sa première puce dédiée au traitement de l’image : pendant 24 mois, une équipe de 300 ingénieurs ont travaillé sur la V1, qui ouvre de nouveaux horizons pour le constructeur. Ce circuit intégré entièrement personnalisé est dédié aux applications d’imagerie et de vidéo.
Un développement de deux ans
La puce V1 optimise les « scénarios d’utilisation de la caméra des smartphones, tels que la prévisualisation de l’image et l’enregistrement vidéo », a détaillé Hu Baishan le vice-président et directeur des opérations de Vivo. En plus de l’amélioration de la qualité des photos des appareils du constructeur, cette puce vise aussi à « faire vivre des expériences inégalées aux utilisateurs ».
Au-delà des mots, il sera nécessaire de voir ce que cette puce d’imagerie a dans le ventre. Elle devrait faire son apparition rapidement dans les futurs smartphones de la marque. Vivo a en tout cas beaucoup d’ambition dans ce secteur, la V1 appelant presque automatiquement à de futures générations. Le constructeur veut articuler ses efforts dans quatre axes stratégiques : le système d’imagerie (dont la puce V1 est la première réalisation), le système d’exploitation et le logiciel, la conception industrielle et les performances.
Il ne s’agit donc pas d’un coup pour rien pour Vivo, qui n’a pas attendu la V1 pour tenter de percer dans le milieu de l’imagerie des smartphones. Le constructeur a en effet déjà utilisé la technologie Gimbal pour la stabilisation, la caméra avec stabilisateur optique de l’image et doubles flash LED pour les selfies, sans oublier ce partenariat avec Zeiss signé en décembre dernier.
Au travers de ce partenariat, Vivo et Zeiss développent une ligne de recherche et développement commune sur les produits, dont les premiers résultats sont visibles dans la gamme X60. Les deux entreprises veulent aussi explorer ensemble les possibilités en matière d’imagerie mobile.
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