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Des chercheurs japonais ont imprimé un boeuf Wagyu en 3D

Au Japon, une équipe de chercheurs a réussi à imprimer une pièce de boeuf Wagyu en 3D. Un première mondiale qui fait déjà saliver les amateurs.

Considéré comme l’une des meilleures viandes du monde, le bœuf Wagyu pourrait bientôt ne plus être réservé qu’aux épicuriens fortunés. C’est du moins ce qu’espère cette équipe de chercheurs japonais, qui est récemment parvenue à imprimer en 3D une pièce de bœuf Wagyu plus vraie que nature. Ici, pas d’exploitation animale, mais plutôt la culture de cellules souches issues de l’animal. Une fois réarrangées en muscles, graisses et vaisseaux sanguins, puis assemblées par bio-impression, ces cellules seraient au final capables d’imiter à la perfection un morceau de viande traditionnel.

Créer de la fausse “vraie viande”, le défi écologique de 2021 ?

Aussi impressionnante que cela puisse paraître, cette expérience n’est pas la première du genre à être couronnée de succès. Il y a quelques jours, l’entreprise israélienne Future Meat annonçait l’augmentation de sa production de viande bio-imprimée, dans l’objectif de répondre à une demande industrielle à grande échelle. Si elle n’en est encore qu’à ses balbutiements, ce type de viande pourrait bien révolutionner l’humanité, en permettant aux humains de bénéficier des apports nutritifs des produits animaux, tout en mettant fin à l’élevage intensif. Un changement de cap qui pourrait aussi considérablement alléger notre empreinte carbone. À l’heure où 2000 bêtes sont abattues chaque seconde dans le monde pour les besoins de l’industrie agroalimentaire, l’élevage intensif représentait en 2005 plus de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre anthropiques (produit par l’homme) de la planète, indique un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) paru en 2013. À titre de comparaison, une viande cultivée en laboratoire permettrait d’économiser 80% d’émission de gaz à effet de serre, 99% de surface d’exploitation et jusqu’à 96% d’eau par rapport à un élevage classique.

Le Wagyu pour tous ?

Appellation protégée qui désigne plusieurs races de vaches à viande japonaises, dont le célèbre bœuf de Kobe, le Wagyu est aujourd’hui considéré comme un mets d’exception. Le traitement particulier des animaux et la qualité des races sélectionnées permettent ainsi d’obtenir une viande grasse extrêmement persillée, à la texture tendre et fondante. Selon Michiya Matsusaki, l’un des chercheurs à l’origine de cette enquête, la bio-impression permettrait non seulement de rendre plus accessible le produit, mais aussi de le rendre plus sain, en adaptant précisément la quantité de graisse souhaitée.

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12 commentaires
  1. C’est impressionnant si c’est d’une qualité gustative et nutritionnelle équivalente à de la vraie viande, surtout une viande aussi réputée. Après tout pourquoi pas, même si selon certains reportages (genre the Game changers) et études, la suppression complète des produits animaux aurait aussi plus d’avantages pour la santé que de garder un régime carné…

    Mais de toute façon il faudra tester la viande imprimée pour être sûr que ce n’est pas un pétard mouillé !

  2. Après la possibilité de déguster des larves ou de la farine à base d’insectes voilà maintenant du bœuf issue d’imprimante 3D. “Pour tout l’or2 du monde” je ne voudrais être à la place de mes petits-enfants et de l’avenir gastronomique qu’on leur réserve. Les industriels ont toujours eu de bonnes idées pour s’enrichir davantage avec maintenant l’alibi du réchauffement climatique alors qu’ils en sont pour certains les principaux responsables.

  3. Le Wagyu c’est écœurant, il y’a plus de gras que de viande, en dégustation “découverte”, j’ai pas supporté, j’ai recraché le morceau, insupportable !

  4. Déjà qu’on nous sert de la viande aux hormones,OGM, nitrites, ils veulent nous faire bouffer de la viande qui sort d’une petite buse et qui forme un steak comme ça ? Après le covid, on va se chopper quoi?

  5. Absolument pas, car j’ai bien précisé “Si et seulement si”… Si toutes les conditions que j’ai évoqué sont remplies, alors je dis “oui” (et figurez-vous qu’on en est pas loin si on se renseigne bien), mais si ce n’est pas le cas, alors se sera un grand “non” !

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