NFT : il achète un faux Banksy pour plus de 300 000$

Depuis des mois, les NFT font la une de l’actualité tech. Ces jetons non-fongibles présentent la particularité de reposer sur la même technologie qui sécurise les cryptomonnaies, la blockchain. De ce fait, les NFT sont particulièrement adaptés au marché de l’art, puisqu’il est possible d’authentifier un item comme étant unique à l’aide d’un certificat d’authenticité numérique infalsifiable.

Et si la plupart des ventes aux enchères de ce type de biens — dont certaines ont atteint des records — se sont déroulées sans accroc depuis le début de l’année, d’autres se sont révélés être des arnaques.

C’est ainsi qu’un internaute répondant au nom de Pranksy pensait faire une bonne affaire en s’offrant ce qui semblait être le tout premier NFT de Banksy, une oeuvre numérique pixelisée représentant un homme en train de fumer une cigarette devant une usine.

So my bid of 100 ETH was accepted for the potential #Banksy first #NFT on @opensea.

The link was removed from his website so it could have been a very elaborate hoax, my guess is that is what it will be, only time will tell!https://t.co/EEmElqIvBZ pic.twitter.com/Pbs5zrht05

— Pranksy 📦 (@pranksy) August 31, 2021

Après avoir acheté l’œuvre pour 100 ETH, soit environ 338 000 dollars, il s’est vite rendu compte de la supercherie. Difficile de douter de l’intégrité de l’œuvre au moment de l’achat, puisque l’œuvre était même présenté sur le site officiel de Banksy. Pourtant, après avoir viré les fonds, elle a subitement disparu du site et le porte-parole de l’artiste a expliqué que Banksy n’avait jamais créé aucun NFT.

Et le plus étonnant dans cette histoire, c’est que l’arnaqueur est rapidement revenu vers Pransky en lui remboursant la totalité de son achat. « Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle il a rendu les fonds », a expliqué l’investisseur. « Je pense que j’ai retrouvé sa trace et qu’il a été mis au courant » conclut-il. Tout est bien qui finit bien, donc.

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