En partenariat avec l’U.S. Air Force et la Qatar Emiri Air Force, Boeing a inauguré le F-15QA, une version spéciale de son avion de chasse F-15 bardé de technologies avancées. Ils seront livrés à l’aviation qatarie, où ils seront utilisés en partenariat avec leurs homologues américains. Le pays rejoint ainsi Israël, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, et Singapour parmi les clients de l’avionneur américain qui ont déjà cédé aux sirènes de ce coucou d’environ 20 tonnes.
D’après le communiqué de presse publié par Boeing et repéré par Slashgear, cet appareil disposera de “capteurs dernière génération”. Il est aussi fait mention de “capacités de combat électronique” ainsi que d’un “cockpit digital tout en verre”. Pour le reste, il devrait s’agir d’un appareil semblable en tout point au F-15 standard, avec les mêmes dimensions (19,45m de long pour 13m de large), et les mêmes capacités en termes d’armement.
Pour Prat Kumar, vice-président du programme F-15, il s’agit toutefois d’un bond en avant qui transforme considérablement l’appareil. Cela devrait offrir à l’aviation qatarie un appareil avec “plus de vitesse, de portée et de charge utile que n’importe quel autre chasseur au monde.”
Une formule “all-inclusive”
Boeing se targue également de proposer une “solution holistique”, qui inclut non seulement les appareils mais également la maintenance et la logistique. En effet, l’avionneur travaille également à l’ouverture d’un centre sur place; il sera dédié à “l’entraînement sur mesure” des pilotes qataris. Il servira aussi à la maintenance des appareils, et Boeing s’engage par ailleurs à fournir les pièces détachées et autre matériel nécessaire pour garder la flotte comme neuve.
Les premiers appareils seront livrés au Qatar plus tard dans l’année, dès qu’une première phase d’entraînement préalable sera achevée.
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“Un cockpit tout en verre” est la traduction litérale de “Glass Cockpit”, qui se dit des cockpits avec des écrans, pas des instruments à aiguilles.
Tous ces milliards depensés pour qu’au moindre petard ils vont appeler les americains pour les defendre