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Apple Too : les employés dénoncent à leur tour un environnement toxique et sexiste

Après Blizzard, c’est au tour d’Apple de faire face aux accusations de sexisme et de racisme de la part de ses employés. Une situation qui s’organise autour du hashtag #Appletoo, et qui commence à prendre de l’ampleur.

Alors que Blizzard était récemment contraint de prendre certaines décisions radicales pour faire oublier une culture de management sexiste et toxique au sein de son entreprise, c’est au tour de la marque à la Pomme d’être pointée du doigt. Porté par le hashtag #AppleToo – en référence à #MeeToo – et mis en lumière par le site Appletoo.us, le mouvement porté par plusieurs salariés de la marque entend désormais faire entendre sa voix : “Pendant trop longtemps, Apple a échappé à l’examen public. (…) la culture du secret crée une forteresse opaque et intimidante. (…) Nous avons épuisé toutes les voies internes. Nous avons discuté avec nos dirigeants. Rien n’a changé”.

Des comportements racistes et sexistes passés sous silence

Selon les accusations rapportées par le mouvement AppleToo, l’entreprise de Cupertino serait loin de l’image lisse et parfaite qu’elle renvoie à ses clients. En interne, les employés dénoncent ainsi une réalité sexiste et raciste, “à laquelle sont confrontés de manière disproportionnée nos collègues noirs, autochtones et autres issus de groupes ethniques, de genre et historiquement marginalisés”. Des “injustices persistantes” qui malgré plusieurs signalements, n’auraient trouvé aucun écho auprès de la hiérarchie de l’entreprise. Pire encore, la mise en lumière de ces comportements par certains salariés aurait au contraire conduit à “un schéma d’isolement, d’humiliation et de manipulation”.

Les employés organisent leur résistance

Sans doute poussés par l’impact médiatique de l’affaire Blizzard, qui a eu de lourdes conséquences pour l’entreprise ces dernières semaines, les employés d’Apple ont ainsi décidé d’organiser leur propre mouvement contestataire. Ce dernier invite notamment tous les salariés de la firme à témoigner de leur expérience au sein de la Pomme : “Lorsque nos histoires sont rassemblées et présentées ensemble, elles aident à exposer des schémas persistants de racisme, de sexisme, d’inégalité, de discrimination, d’intimidation, de répression, de coercition, d’abus, de punition injuste et de privilège abusif”. Selon Cher Scarlett, ingénieure en sécurité et porte-parole du mouvement, plus de 500 témoignages auraient déjà été recueillis, pointant systématiquement du doigt l’inaction des services de ressources humaines.

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4 commentaires
  1. << En interne, les employés dénoncent ainsi une réalité sexiste et raciste>>
    et vu que c’est les employés eux meme qui sont raciste et sexistes, c’est pas l’entreprise !!! on nage dans la loufoquerie et on se trompe de cible ( ben oui les chefs/cadres, c’est eux qui ont embauchés des femmes et de la diversité). Et une entreprise ne peut pas controler ce qui se dit entre 2 employés au bureau ni a la machine a café. ( imaginer le scandale si l’entreprise installe des cameras et des micros partout, des toilettes a la machine a café!!) … Le sexiste et le feminisme c’est surtout des blagues entre personnes. De la drague pour l’un et des blagues pour les autres ( comme on se moque gentiment des frites des bleges et des petits suisses… rien de mechant, qui aiment bien chatie bien !!!). Il y a que les frustré du c… qui pesent, les mal bai… ceux qui sont mal dans leurs peau et qui accusent les autres a tort de leurs malheurs…

  2. La réaction de jedi1973 est bien caractéristique du problème. En 2021, tu as encore des clowns qui n’ ont rien compris. Ce que tu veux masquer derriere l’humour (et qui souvent ne l’est pas) c est du harcelement, si cela est repete à l’encontre d’une personne. Bref, un vrai manager ne laisse pas cet univers toxique s’installer. Une entreprise est responsable de son recrutement.

  3. Un ami à moi a été embauché chez Apple en 2009, marketing pour la branche européenne à l’époque dans les anciens locaux de la firme à la pomme. Je me souviens encore de la dernière soirée avant son départ, il était aux anges lui qui était un grand fan de l’univers mac en général. Il était fière de pouvoir dire à tout le monde qu’il partait travailler pour Apple.

    Arrivée sur place il a vite déchanté : pressions quotidiennes (sur ses capacités de travail), doublé d’un chef de groupe omniprésent et tyrannique, Steeve jobs pieds nues dans l’ascenseur demandant à chaque employé qu’il croisait se qu’il faisait sur quoi il bossait (il en a viré plus d’un comme ça). Clause de confidentialité anxiogène (interdit de parler de la boite et ce qu’il s passe à l’intérieur, qualité et rythme de travail etc)
    Il a tenu 8 mois…

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