Difficile de trouver un marché plus concurrentiel que celui du streaming vidéo ! La crise sanitaire a démontré tout l’appétit des consommateurs pour ces services qui ne se limitent plus à Netflix ou Amazon Prime Video. Les grands groupes ont bien compris tout l’intérêt qu’ils avaient à se lancer dans ce secteur, c’est pourquoi les lancements se succèdent.
La stratégie européenne de Comcast
NBCUniversal prévoit l’arrivée de Peacock en France dans le futur, sans s’avancer sur une date ferme (en revanche, la plateforme sera proposée sous la forme d’une application autonome). Ce service est disponible depuis l’an dernier aux États-Unis, les spectateurs y trouvent des programmes de la chaîne NBC comme The Office, ainsi que des films et séries de la major. Ce n’est pas tout, il y a aussi des journaux d’information et des retransmissions sportives.
Peacock se décline en plusieurs formules, dont une version gratuite financée par la publicité dont le catalogue est moins étoffé (pas de sport, par exemple). C’est cette version qui serait proposée en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Allemagne ou encore en Italie. Des pays où Comcast, propriétaire de NBCUniversal, commercialise son opérateur de télévision Sky. En France, c’est SFR qui diffuse les contenus des chaînes payantes du groupe, comme 13ème Rue et SyFy, ainsi que ses films sur la chaîne Altice Studio.
Dans le reste de l’Europe, le prochain grand nom à débarquer sera SkyShowtime, une plateforme combinant les programmes de NBCUniversal, Universal Pictures, Sky, Nickelodeon, Showtime, Paramount Pictures et Paramount+ (qui appartiennent à ViacomCBS), ainsi que Peacock. Plus de 10.000 heures de contenus seront proposées dans une vingtaine de pays européens.
Les grandes manœuvres se poursuivent donc sur ce marché et l’Europe est un terrain de bataille qu’aucun opérateur ne peut négliger.
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