Les fans des arts martiaux au cinéma sont en deuil. Sonny Chiba était connu du grand public pour son rôle dans le premier volet de Kill Bill, où il incarne Hattori Hanzo, un cuisinier qui est aussi et surtout celui qui forge le sabre avec lequel la Mariée (Uma Thurman) va accomplir sa vengeance sanglante. Mais Sonny Chiba, décédé cette semaine à l’âge de 82 ans des suites de la Covid-19, est bien plus qu’un caméo dans le film de Quentin Tarantino.
Il perce à la télévision japonaise dans les années 60
Né en 1939 à Fukuoka sous le nom de Sadao Maeda, il étudie plusieurs arts martiaux, dont le ninjutsu et le judo, mais il se spécialise dans le karaté. Ce sont les fameux studios Toei qui lui mettent le pied à l’étrier dans les années 60, au détour d’un concours pour recruter de nouveaux talents. Grâce à la série TV Key Hunter, il devient un acteur reconnu du grand public et peut entamer une carrière au cinéma à partir des années 1970.
Rapidement, il impose sa stature et surtout sa façon de combattre à mains nues, alors qu’à l’époque les combats sont souvent avec des sabres ou des armes à feu. Côté occidental, on connait en particulier son rôle dans les films Street Fighter, très violents. En France, le second volet est distribué au cinéma en 1977 sons le nom ridicule Autant en emporte mon nunchaku (une version doublée en créole existe également !).
Sa carrière japonaise s’est poursuivie tout au long de sa vie, avec des incursions à Hollywood. Dans Kill Bill bien sûr, mais aussi dans… Fast and Furious ! Sonny Chiba fait une apparition dans le troisième volet, Tokyo Drift, qui comme son nom l’indique se déroule au Japon. C’est un immense artiste martial et acteur qui nous a quitté.
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